xvn.
p rincipe
corollaire.
XVllf.
principe
corollaire.
(
94
)
'
Ia meme pour totts Ies acheteurs et :taus le:S
v endeurs.
2
°.
Il
est 6.'nne exacte justice que
celai "qui
refoit une monnoie pour une valear Ugale, ne perde
rien sur cette valeur.
Le
fran<;oi~
qui re<;oit votre
louis pour
24
liv. dqit pouvoir le donner
a
toute personne pour 24 liv. Cependant l'etran–
ger ne prendra cette monnoie que pour sa valeur
i ntrinseque; il n'en donnera pas 24
liv.
Conse–
quemment votre monnoie
a
double mesure est
une monnoie contraire aux princip@s de l'exacte
justice.
3
°.
La dignid de la nation ftangoise ne Joie
p as soaffrir que sa monnoiesoit chez. l'hranger une
marchandise au-dessous de la valeut qu'elle a cru
devoir
fui
Clonner par une loi.
Le mot
Loi
est syno–
nyme de raison et de justice. Or l'etranger
prouve que votre loi n'est ni raisonnable ni
juste , losqu'il demo,ntre que vos especes n'ont
pas la
.val~ur
indiqu6e par la loi, et que ce n'est
pas le caprice, mais la
j~1stice
qui les lui fait pren–
dr e au-dessous de cette valeur Iegale. Nous en
conc'lur0ns
qu~il
faut que la nation renonce arU
clroit de seigneuriage.
Ce que .je viens de dire pourroit autant s'ap–
pliquer aux frais de brassage qu'aux droits de
seigneuriage ; mais
c~.s frais,
y
compris les de!-: