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au moins
a
la longue' puisqu'il est oblige de
~
prendre d'eux le meme argent qu'il leur donne.,.
<~
Ces principes sont bien simples; ils con–
duisent
a
une verite qui ne l'est pas moins, mais
qui clans ses consequences est fort importante
:–
c'<~st
que le pied des monnoies est parfaitement
indifferent, pourvu qa'il soit constant et in–
variable; et que le souverain gagne le plus,
qui bat la monnoie la plus fine; parce qu'il n'a
pas besoin d'en frapper une si grande quantite.
M;;iis on echangera la bonne monnoie pour en
frap per de plus chetive ?-Certes, notts n'avons
pas de peine
a
ie croire: par-tout
Oll
il y a des
ignorans , il est des
fripons;
et le monde four–
mi1le d'ignorans. Mais cette operation qui vous
fait tant de peur' peut-elle done etre une perte
pour votre pays
?
Sa monnoie , elans le cas
q.uevous supposez, est une marchandise, et si elle
~st
recherchee, elle cro!t en valeur; de sorte
gue c'est precisement le
J>trnl
moyen par lequel
elle puissc procurer un gain
H ( 1
):
A Rome,
Oll
la fabrication
etoit
faite aux
depens de la republique, on ne connoissoit
pas le
elroit
de seigneuriage. L'Angleterre imite
les romain.s; ses guinees ne valent pas plus que
( 1)
De
fa
'Monarchie Pwssienne tom.
2,
in
4
°.
p.
35
x.