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( 92 }

au moins

a

la longue' puisqu'il est oblige de

~

prendre d'eux le meme argent qu'il leur donne.,.

<~

Ces principes sont bien simples; ils con–

duisent

a

une verite qui ne l'est pas moins, mais

qui clans ses consequences est fort importante

:–

c'<~st

que le pied des monnoies est parfaitement

indifferent, pourvu qa'il soit constant et in–

variable; et que le souverain gagne le plus,

qui bat la monnoie la plus fine; parce qu'il n'a

pas besoin d'en frapper une si grande quantite.

M;;iis on echangera la bonne monnoie pour en

frap per de plus chetive ?-Certes, notts n'avons

pas de peine

a

ie croire: par-tout

Oll

il y a des

ignorans , il est des

fripons;

et le monde four–

mi1le d'ignorans. Mais cette operation qui vous

fait tant de peur' peut-elle done etre une perte

pour votre pays

?

Sa monnoie , elans le cas

q.ue

vous supposez, est une marchandise, et si elle

~st

recherchee, elle cro!t en valeur; de sorte

gue c'est precisement le

J>trnl

moyen par lequel

elle puissc procurer un gain

H ( 1

):

A Rome,

Oll

la fabrication

etoit

faite aux

depens de la republique, on ne connoissoit

pas le

elroit

de seigneuriage. L'Angleterre imite

les romain.s; ses guinees ne valent pas plus que

( 1)

De

fa

'Monarchie Pwssienne tom.

2,

in

4

°.

p.

35

x.