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( 96 )

, Du remede '

La

quantite d-e ceL1:lliage

€St

dete~tninee

par

d'alloi.

la loi, qui veut qu'on ajoute

un

douzieme de

cuivre.

Cepen~ant

ii

est physiquement impos–

sible cl'operer

av~c

assez. de preci$ion, pour que

le cuivre soit parfaitement melange avec l'or

OU

l'argent;

d'Otl

il sesulteroit qu'en faisant

l'essai des especes '

op

pourroit tom.b@r sur

celles qui. ont un peu plus de cuivre, et qu'on

pourroit en conclure , quoique faussement, que

toute la fabrication peche en proportion. Ce

n'est pas tout;

I'

experience des essais ne donne

que des

r~sultats

d•approximation, et la Jnoindre

ilistr~ction

de l'essayeur peut donnerun resultat

inexact, J'ai -sous 1es yeux la preuve de cette

verite, consignee clans le proces-verbal dresse

sur plus de <leux cent trente-six experiences

d'essais executes par douze des plus

h~biles

manipulateurs de la-capitale.

I1

ya plus; comme

le cuivre se consume par le fen,

il

est impossible

de Clllculet }a quant1te qui en Sera consumee,

parce que cela depend de l'action du feu, dont

l'atmosphere excite ou ralentit

~'activite;

ainsi

l'on n'est jamais assure parfaitenyent <l'avoirmis

clans une fonte la quantite de cu'lvre necessaire.

Et ,ce pendant, si le fabricateur ne met pas assez

d'alli<;!ge,

i1

entrera plus d'or ou <l'argent clans

les especes ; et comll).e on ne lui tient compte

que