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, Du remede '
La
quantite d-e ceL1:lliage
€St
dete~tninee
par
d'alloi.
la loi, qui veut qu'on ajoute
un
douzieme de
cuivre.
Cepen~ant
ii
est physiquement impos–
sible cl'operer
av~c
assez. de preci$ion, pour que
le cuivre soit parfaitement melange avec l'or
OU
l'argent;
d'Otl
il sesulteroit qu'en faisant
l'essai des especes '
op
pourroit tom.b@r sur
celles qui. ont un peu plus de cuivre, et qu'on
pourroit en conclure , quoique faussement, que
toute la fabrication peche en proportion. Ce
n'est pas tout;
I'
experience des essais ne donne
que des
r~sultats
d•approximation, et la Jnoindre
ilistr~ction
de l'essayeur peut donnerun resultat
inexact, J'ai -sous 1es yeux la preuve de cette
verite, consignee clans le proces-verbal dresse
sur plus de <leux cent trente-six experiences
d'essais executes par douze des plus
h~biles
manipulateurs de la-capitale.
I1
ya plus; comme
le cuivre se consume par le fen,
il
est impossible
de Clllculet }a quant1te qui en Sera consumee,
parce que cela depend de l'action du feu, dont
l'atmosphere excite ou ralentit
~'activite;
ainsi
l'on n'est jamais assure parfaitenyent <l'avoirmis
clans une fonte la quantite de cu'lvre necessaire.
Et ,ce pendant, si le fabricateur ne met pas assez
d'alli<;!ge,
i1
entrera plus d'or ou <l'argent clans
les especes ; et comll).e on ne lui tient compte
que