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J
'de vastes besoins,
de
se borner néanmoips a
i1écessaire, et d'observer des mesures ,
tout
en
s'élans:ant
dans
une courageuse détermi–
nation.
~'
,>
Je fais de la dette deux
parts
tres-connues;,
l'une
qui
est
instante, dont l'konneur
et
la
j
ustice pressent
la nation
de
s'acquitter inces–
samment :.
e'
est la
partie
exigible , la
partie
arriérée'
les effets
~uspendus,
de
meme
que
le
rembouuement
des
charges
et
officese.
L'autre est
celle
des
contrats,
des rentes
quel–
conques ; en un mot,
tout
ce qui n'est
pas
compris sous la premiere dénomination ..Quand
la
toralité
de
la dette n'est pas ene.ore
bien
connue; quand la valeur des
hiens
nationaux
<iestinés
a
son paiement ,.
est
tnoin
5
connue.
encore ,
on ne peut savoir laquelle des deux
surpasse
l'autre;
et vraiment
il
seroit
étrang~
qu'on se proposat d'entrée ,. de 1·embourser
ce qu"on
ne doit pas, au risque de ne
pouvoir
pas
alors
rembourser
ce qu'on doit ...
»
~'
Je propose done
d~acquitter
des-a-pré- ,
scnt la
J
ette exigjble,
la
dette arriérée ,
et
la
tina ce
d~s
charges supprimées. C'est
a
cette
pa:rtie de la d_tte publique que je borne le·
Ye1
.bourse11ent
actuel
que
nous devons
fa:ire;
je propose pour c;ela une
énüssion
suffi~·