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de
l'état
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11cssieurs, qu'avez-vous
pensé
quand vous
avez créé
·des
assignats-monnoie? qtt'avez-vous
dit
a
ceux dans les mains desquels vous
faisiez
passer ce gage de fidélité
?
Vous avez pensé
que la vente des biens sur lesquels ce
gage
est assis ,
s'effectueroit incontestablement
f
quel qu'en
ff1t
e terme. Vous avez dit aux
porteurs d'assignats : voila des fonds territo–
riaux : la nation engage son honneur et sa
bonne-foi '
a
les échanger en nature ' ou
a
échang€r le produit de leur vente contre ces
assignats
qui
les représentent; .et
si
!'argent
n'est lui-meme qu'une représentation
des
biens
de
la vie, vous avez
pu
donner,
et
l'ori
a di't
re~evoir
comme de l'argent,
cett~
représen–
tation de propriétés
territorial~s,
qui
sont
la
premien~
des richesses.
H
); 11
faut le dire, messieurs'
a
l'honneur
rle la nation ,
et de la
confiance qu'inspirent
ses promesses ;
il
faut
le
dire
a
l'honneur
des
lumieres qui se répandent en Prance _,
et
de
!'esprit public qui nait de l'esprit de liberté.:
la doctrine des assignats-monnoie est
généra–
lement entendue
et
admise
parmi
nos
compa–
triotes,
tc:lle qu'elle_est professée dans
l'assem: