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de constitution, un proj-et de loi sur les
déÜts
de la presse.,
M.
le
Chapelier,
au nom de ces_comités , observa
qu'on ne pouvoit faire une ]oi sur la pr{\s•e, ·
avant d'en avoir
fai
t
une sur les
j
urés.
M~
Malouét
profita de cette occasi'on, pour
dénoncer un libelle
~igné
Marat, dans lequel,
apres avoir refidu coinpte de la n1otion du
licenciement des troupes, faite par Mirabeau,
le libelliste s'exprimoit ainsi .
.Si
les
noirs
et
les ·
minisues gangrenés et archi-gangrenés
,
son~
_ass"é{_
hardis
pour la
faire passer, citoyens, éleYe{
,
huit
cent potences 'pendez..y
tous
ces traÍtres' et
a
leur tete !'infame Riquetti l'ainé...
M.
Maiouet
_vouloit que Marat
fi1t
livré aux tribunaux.
MIRA BE A U ..
>>
Je demande si ce
n'
est pas une dérision
tout-a-fait indigne de l'asse1nblée, que de lui
dénoncer de
pan~illes
démences; sans doute il
est bon de faire des loix sur les délits qui se
commettent par la voie de la pre$s·t:;, comme
sur . tous les autres délits
,:
il
est vrai que ceux–
ci rn.éritent peut-etre une plus
g~ande
consi–
dération , parce
qu~
l eur propagation est plus
rapide ; mais ce
qui
est mauvais' e' est de
se
háter sur · une semblable rnatiere;
~'est .
de