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et
m~ssieurs
de
Lameth et
Mirabeau, eureat
tort tous
les deux. -
Les
tems ,
les évenemens
l'ont
prouvé.
Sdance áu
18.
On discutoit
l'affaire de M.. de Barmond.
M.
Frondeville,
avoc~t
de cet
accusé,
pro–
nons:a entre au tres phrases, cell
e-~i.
-
!Yl. de
Barmond vous paroÍtroit coupa.ble
,
il seroit
mis
en
état
d'arrestation
!
tandis que les assassins
Je nos princes parcourent librement
depuis
dix
mois,
l'
t-nceinte de cette capitale
,
et siegent peut–
étre au milieu de nous.
Ces expressions
porterent
l'indignation et
le tumulte dans l'assemblée; on demanda de
tous
cotés
que celui qttti les avoit prononcées
fut
tenu de descendre
a
la barre pour etre
d
I
I
a mo!1ete.
M> de
Frondeville.
A
pres
de longs murmures,
obéit
enfin au vreu de l'assemblée, il descendit
a
la
bdrre....
11
y
étoit
a
peine,
que'
se tour–
nant du
cené
de
~1irabeau'
il lui dit'
d'un ton
a
n~étre
entendu que de hti;
je
suis
a
la barre,
descendez.
y
a-Yec
moi.
Je
vous
accuse.
!\1
I R A B E A U.
~
Je ne
connois,
Monsieur,
qu'une
maniere