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( 13 )

et

m~ssieurs

de

Lameth et

Mirabeau, eureat

tort tous

les deux. -

Les

tems ,

les évenemens

l'ont

prouvé.

Sdance áu

18.

On discutoit

l'affaire de M.. de Barmond.

M.

Frondeville,

avoc~t

de cet

accusé,

pro–

nons:a entre au tres phrases, cell

e-~i.

-

!Yl. de

Barmond vous paroÍtroit coupa.ble

,

il seroit

mis

en

état

d'arrestation

!

tandis que les assassins

Je nos princes parcourent librement

depuis

dix

mois,

l'

t-nceinte de cette capitale

,

et siegent peut–

étre au milieu de nous.

Ces expressions

porterent

l'indignation et

le tumulte dans l'assemblée; on demanda de

tous

cotés

que celui qttti les avoit prononcées

fut

tenu de descendre

a

la barre pour etre

d

I

I

a mo!1ete.

M> de

Frondeville.

A

pres

de longs murmures,

obéit

enfin au vreu de l'assemblée, il descendit

a

la

bdrre....

11

y

étoit

a

peine,

que'

se tour–

nant du

cené

de

~1irabeau'

il lui dit'

d'un ton

a

n~étre

entendu que de hti;

je

suis

a

la barre,

descendez.

y

a-Yec

moi.

Je

vous

accuse.

!\1

I R A B E A U.

~

Je ne

connois,

Monsieur,

qu'une

maniere