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dans sa course le
developpen1ent
de la
liberte,.
e!
faire
reculer
les destinees
d'une
grande na–
tion!
J
e
voudrois qu'ils
se
clisent
a
eux-memes
~
ces dissidens altiers :
«
Qui
representons-nous
?.
quel
vreu,
quel
interet,
qttel pouvoir
venons–
nous
opposer
aux
Jeu·ets
de cette
assemblee
nationale , qui a
de:a
terrasse
clans de
prejuges
ennemis et de
bras
arn1es
pour les
defendre?
Quellcs circonstances
si favorables, qu ls au-.
xiliaires si puissans nous
inspirent
tant de con–
fiance
?
>~
Leurs auxiliaires , Messieurs,
j
e
vais
vous les nommer :
ce sont
toutes les
esper~nces.
odieuses
auxquelles
s'attache un parti
defait,
c~
sont les
prejuges
qui
restent
a
vaincre '
Jes
interets
particulier's
~
enn
emis de
f'i
nt
I
ret
general ; ce sont les projets
a1i°s"i
criminels
Gu'insenses
que
forment
pour
leur propre
perte
Ies
enne1nis
de la revolution.
'i
oila, mes icurs
~
ce qu'on a
pretendu
par
une
d~marche
si
au–
dacieuse qu' t.lle en paroit absurde. Eh
!
sur
quoi peut se fonder un
tel
espoir
?
Ou sont
Jes griefs qu'ils peuveut produire?
Viennent-
.ils ')
citoyens
magnanimes ·d'une
cite dctruite .
OU
desal~e,
OU
genereux defenseurs
de
rbu–
manite £ouifrante ' redamer
des droits violcs
ou
1nec~nnus?
Non , I\.1essieurs ;
ceux
qui
se
presientent
a
VOl\S
ne. SOnt que lcs
champions
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