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ou ·ell e assure la liberte du · commerce de
l' Incle a tOU5 Les ports du royaume ' comme elle
l'a rendue atous Les FraJ:J.9ois. >.t
'' L'assemblee nationale n'a point fixe le
siege du commerce de l'lncle clans un lieu plutot
que clans un autre ' elle l'a abandonne a la
liberte, c'est-a-dire , aux seule~ loix qui pres–
.crivent la nature de ce co1nmerce et la
poiice generale du royaun1e : chaque com-
1nerc;ant peut en calculer les effets; il les
observe , on s'en ecarre , selon qu'il est plus
ou moins habile, plus ou moins ini)truit ;
car ' en quoi peut consister la veritable
science du commerce, si ce n'est pas a suivre
l es indications que h1i montre la nature des
choses? )~
'~ Je ne cons:ois done pas com1nent on a pro-.
pose d'assujettir les commerc;ans de l'Inde a
faire leurs retours _clans un port plutot que clans
un autre. Les mots gene et liberd ne sont sy–
nony1nes clans aucune langue. Ce n'est point
apres avoir aboli les privileges, que la loi
pourroit creer des privilegies. Tous les avan–
tages locaux' resultans d'un entrepot exdusif'
ne seroient-ils pas le domaine particulier des
senls habitans du lieu 011 il seroit renfern1e?
Ces habitans he seroient-ils pas de veritables