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le plus
contribue
a
v 'otre grand
ouvrage ,
que l'homme
qui
a
revele
au moncle
les verita–
bles principes du gouvernement representatjf,
se .condamne
lui~meme
a
un silence que je
cleplore' que
je
trouve
coupable,
a
quelque
point que ses immenses services aient
ete
me-
' conn
us, que l'abbe Si
eyes ..-....
J
e lui
clen1~nde
pardon; je le nomme .... ne
vienn~
pas poser
lui~meme
clans sa constituti_on i1n des plus grands
1·essorts de l'ordre social. J'en ai d'auta'1t plus
de ---douleur, qu'ecrase d'un travail trop au–
dt;ssus
de mes forces intellectuelles , sans cesse ,
ravi au recueillement et
a
la
meditation
qui
sent les
premieres
puissances
de l'homme ,
j'e
,
.
'
'
.
n avo1s pas porte mon esprit sur c@tte ques- ·
tion ' accoutume que
j'etois
a
me
reposer
sur ·ce grand penseur,,
de
l'achevement
cl~
son
ouvrage. Je l'ai presse ,, conjure, supplie au
nom de l'amitie dont
il
m'honore, au nom
de
l'amour de la patrie , . ce sentiment bien
a.utre–
ment
energique et Sacre , de nous doter de
ses
idees,
de ne pas laisser cette lac1ul.e clans
la
constitution: il
m'a
refuse; je
vous
le
de–
nonce. Je vous conjure'
a
mon tour' d'obte–
nir son avis
~
qui ne doit pas etre un secret:
<\'arracher enfin au decouragement un .homn1e
'do1:1t je regarae
le
silence et
l•inaction
co~me ~
une
ealamit~ p_~blique, ~t
-