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l
5 )
·
~~
N'y
a-t-il point d'atLtres precJ.utions
a
prendre
sur les traites , et ne
sero~t-~l
p;'.ls
de
la
<lignite ,
de
la
loyaute d'une convention
nationale , de determiner d'avance , pour elle–
meme
et pour toutes les autres natio s ' non
ce que les traites pourrcnt renfern.ler, mais
ce qu'ils ne renfcrn1eront jan1a:s
?
Je pense,,
sur cette question , corn
m~
ph sieur des
preo–
pinans ;
j
e voudrois qu'ii
flit
declari.:
que
la
nation franc;oise
renonce
a
toute espece de
conquete , et qu'elle n'e1nploiera jamais ses
forces contre la
liberte
d'ancun penple.
»
Voila , messieurs, le systerne que
j
e me suis
fait sur 1' exercice du droit de la paix et de la
guerre: mais je dois presenter d'autres motifs
de mon opinion ;
j
e dois sur tout faire con–
noitre ponrquoi je
m~
st
is si fortement at–
tache
a
ne donner au corps
legislatif
que le
concours
~ecessa ire
a
l'exercice de ce droit,
sans le lui
at~ribuer
exclusivement : le con–
conrs dont je viens de parler peut seul
pre–
venir tons ces dangers. ,.,.
«
Et d'abord , nour vous montrer
qr·2
je
ne
me
suis dissimule aucune
ob~ect :on . ,
v
·ci
ma profession de foi sur la th' orie (
la
CT les–
tion ,
consia~ree
independamn1e'1t
cle
~::
ra
ports politiques.
SJ.nsdoute la pa· x et 1