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J
~~
J'ai
SUlVl ,
messieurs , le ,meme ordre
de
questions pour savoir
a
qui doit appartenir
le droit de
fair~
des traites d'alliances,
de
commerce et toutes les autres conventions
qui peuvent etre necessaires au bien de l'Etat.
Je
ffiQ
suis
demande
~'abord
a
moi-meme si
nous
devions renoncer
a
faire des trai tes ; et
cette
question se reduit
a
savoir si ' clans
l'etat
ac–
tuel de notre commerce et le celui de l'Europe,
nous devons abandonner
au
hasard l'influence
des autres puissances sur nous , et notre
reaction sur l'Europe ;
si, parce que
ROUS
cnangerons' tout...
a-coup,
notre
systeme
poli–
tiqne , (et en efret que d' erreurs,
que
de
pre–
j
·ge
n"aurons-nous pas
a
detruire
!
)
nous for–
cerons les autres nations de changer le
lenr
si, pendant long-terns , notre paix et la
pa· ~
<l
A
'
e5
aurres
peut
etre autrement:
conservee.,
que
par un cquilibre qui empeche une reunion
souclaine de ·plusieurs peuples contre un seul
~
Le terns viendra sans doute ou nous n'auron
que d
s
am:s et point d'allies ,
011
la ljberte
du commerce sera un:verselle ,
011
l'Europe
ne s ra
qu'une grande farnille; mais l'cspcrance
a
a\tS
i
son fanatisme; seron - n
us
asssez
~
..et.r e x pour
q
ie, c:a n
un
instant le miracle