(
10)
bres
dQ
tro~sieme
ordre?
Il
importe
aux
nobieS
non possédans-fiefs de conserver cette préro""
gative ;,
iJ
n:test pas juste
íneme
1
9,~u:i.s
n.ossys· ....
temes
de leur en ~ter 1~.
su,rv~illan.c.__e, et puis~
qu'ils ont le
droit
de la
partager
avec nous,
il
Sftroit injnst.e-..
de la leur
r;¡vír.
Si
nous consi~éront
l'in~é,
r.etd5~ notre
pos–
térité , la constitutio11 .~ont;i;e Iaquelle on ré–
dame'
fl_OUS
est
éyideminent
défavo:rable.
Sup--–
posez
en
efFet, et 1:expérienc.~
_dtl passé
pr<?uve
que la suppo~ition n:test
p~s
tres -
exagérée;
supposez
que des négocian,s
.01t
de~;
fincµ1ciets:
millio-nnaires
acc:tnnuJent _
~nr leur
tet~
un-e
grande p.artie des fjefs
de
la
_provinq~, cette
partie
des fiefs resteroit
SéJ,ns
sqrveillans,
puis-;.-.
que
les possesseurs
n\rnro·ient
point les
cent
ans de noblesse exigés.
Voulez-vous
apperc-e.yoir
a
fjnstant
l"erreur
·c1u príncipe
?
~onduisons-Je
a
S€$•
derniers
ri–
sultats:
supposez
que
tQ;us ies
fi.~fs
p<i).ss~pt
dans
ks
mains des roturiers' '
il
ne faudroit
ph~s
admettre alors daos nos états, pour
etrn -
co~
séquens,
q1:1e
le
clergé
et les
communes ;
et ·
cette
province
seroit ainsi la
senle
du royaume,
ou' la
noblesse,
d'apres
nos prétentions,
n'au–
roit
aucune part .
a
l'administration
de la
chose
publique. Poür apprécier ayee justesse- ce
qui