!,
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.:affetfont
de ré.péter
tous
ceux q11i
n'ont ·
pas
bonte de représenter
le
peupl~ cotnme ·
un
_
ttoupeaü
furieux qu'il
faut
~nchainer
'f
tous' .
'Ceu~
qul
foignenf
d'ignorer
que ·
ce
meme
peuple , toujours calme et mesuré lo_rsqu'il
est
vraiment libre, n'est
violent et fougueux .
que · dans
les-
constitutions
011
on · l'avifü ,
pour
avo~r
droit
de le mépriser. Comhien
n'
est -
il pas de
ces hommes
cruels , qui ,
indifférens au sort
dfg,
ce pet,1ple toujours- vic-
1
time
de
ses
impmélences , font ·naitre des
évenemens dont la conséquence
'in faillible '
est
d'augmenter
la
force
de l'autorité ; . quí ,
lorsqu'ell~ se fait
p.récéder
de la
terreur ,
est toujours
suivie de la_ servitude
?
Ah
!
qu'ils
sónt funestes
a
la liberté ·, ceux
q.uicroi€nt la souteni_r par leurs inquiétudes et
.leurs
révoltes
!
Ne
voient-ils
pas
qu'ils
font
redoubler .
les précé!-utions qui enchau1ent les
petiples, qu'ils
arment
la
cale;1I1nie
au moins
d\m
prétexte ·, qu'ils
effrayent toutes les ames
foibles,
s~ulevent t<;>us ceux
qui ,
n'ayant rien
·a
perdre, se font un moment
auxiiiaires,
pour
/
devenir
les
plus dangereux
ennemis ,~.
1
,<
On
exagere
beaucoup , Messieurs ,
le
nombre de rios
enm~mis.
Plusieurs de -ceu;x:
.
.
s.uine
pensent
pas
comme
nous , sont
loin
de