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J'ai
ét~
fidele
~
m0n serment, de
d0nt1ev
l'avis que je c;roirois ·le plus utile au s~rvíce
du roi ,, de l'état,
~t
au bien du pays...•
Voila
:m~
défense ;
si pourtant
je ne
dois pas
dé–
daigner de me défendre,.
quand
ceux qt~Í m.e
dénoHcent n'ose1ü pas m'accuser, ou p.lutot
quand
j'éJ.i
des
accusateurs et po.int de
juges,
q~nd mon crime
est
celui de la
nation , ·
et
qu'il
faut l'insulter pour me trouver
_coupahle.
·,,. 1Vlen
trisai:eul ;
ai<lé
-de
ses
enfans ,
fit
tete
a
l'rn·~
•
1
,, surr-ection
r
et ,appaisa les troubles derniers cle ·Mar-
,., seiile. ·
-,, Mon bisai:eul , premie~ procuretrr du
payg ,
en
.;, l'année
1678 , ·mémorable
par les calamites qui as:–
,, $aillirent la Provenc€, appaisa les
~rnu
bles, sauva
J.a
ville
n
d'Aix de
son
propre pilfage ., contint les
trogpes
en-
,. ,, voyées.
pour
Ja
f>Uhir ,
et
finit
par
etre
approuvé .,.de
"la
cour meme, souvent
trop
tard instruite de
e~
qui
,, se
passe au loin.
'?
Mon
grand.pcre
consuma
sa vie
a
la
guerre: retiré" .__
,, crihlé
dt
blessúres ,
i].
.ne put
offrir
des
' services·
,, ,civiq·ues
a
sa
1
patrie; mais
il
n'en
f~t
pas moins
hon
,,.patriote, et
honoré de
tous ses cónoitoycms.,
,,-Mon
pere
a vécu
éloigñé de la province; mais
il
n'a
,, pas s.eulement
été
un
respeetable
dtoyen·
du monde-~
í
I