I
{ 3'7)
pr&.t
-a
imrn.olcr sa fortune .
et sa vie au bien
de l'Etat. Mais un corps de nation ne sa:cri–
íie pas, sa
liberté,
s~
.constitufom ,.
·s_a .ptús- ·
sanee. ..
,.·..
1
Les impóts
royaux
,:.
fussent-ils
Y:,otés .,
(!Ue
~'obstad es - reste~
oie.pteneore
!
Des
déptttés
qui ont res:u des pouv,q'irs ~o.nt.r~ires ,. __ ~c~or–
deroient-ils
des
impots .
_pour
les __
intérets
de·
la .
<lett~
prove.nc;ale, .pour les
-.tra.-vaux
·pu–
blics , -pour .les Jrais de l'administr~tion
? ·
Et
' ~i
ces
im.pots
ne
sont pas
votés'
,comtne
ils
ne peuvent
pas.
l'etre,
poµr .
cela
seul
, ~toutes
les opérations, ne
s~r.ont-elles
pas arretee"
?
Personne n'ignore, d;ailleurs, qu'une grande
partie de la nation d~mande une
ass-emblée
g~nérale des trois
ordr.es;
La
c-api-tale en a
. formé le prsmier
VQ:!U;
des vigueries entie–
res
~¡
des plus i:iombreuses l'ont -adopté;
<les
.dép(1tés
le
portent
en
ce moment ·
a~1: pied <lu
.
troae._
Or, rien
r{~~t
·
plus contradictoire que
de prétendre . ;epr-é_senter compettement
la·
nation , tandis qu'une gran<le tpartie de cette
natiotJ.
~outient ·
qu'elle
ne .
pe\tt
etre
repté-–
se11,tée
que dans une assemblé,e
géí1érale-
de
ses
trois ordres. ..
. .
1
. C'
est
la
~eule.µ1ent-
JIU
e
fa
nation veut
dé–
C
J.