ACTE II.
Vous m'aimez, et je v@us dois l'etre
!
La terre m'enchantait; que vou.s l'emhetli'ssez
!
Mon creur vole vers vous, il s,e renda son maitre;
Et je ne puis connartre
'
Sima bouche en dit trop, o_u n'en dit pas assez .
PROMÉTH:tE.
Vous n'en sauriez trop dirc, et
la
simple nature
Parle sans feinte et sans détour.
Que toujours la race future
Prononce ain'si le n@m d'Amou.r.
( Ensepi.ble.)
Charmant Amour, éternelle p'uissance ,
Premier dieu de mon creur,
Amour, t9n empire cornmenct ;
C'est l'empire ·du bonh~ur.
PROMÉTHÉE.
Ciel, quelle épaisse nuit, quels éclats ·du tonnerre·
Détruisent les p1,emiers instants
Des inn¿cents ·plaisirs que possédait la terre
!–
Quelle horreur a tt·oublé mes se~s .
( Ensemble. )
La terre- frémit, le ciel gronde; ·
Úes ~clairs mena9ants ·
·out percé la ·voute p1:ofonde
·De ces astres naissants,
Quel pouvoir éhr~nle le monde
Jusqu'en ses fondements?
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( On voit descendre un char, sur lequel sont Mercure,
la, Discorde , Némésis, etc.-)
ME'RCURE,
Un héros téméraire·a J!lris le·
feu
c·éleste.
1,