EN
AtJ'TRICHE.
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le roi Mathias
fit
détr'nire le vill~e d'U
yfala,
qui avoit été formé
de
cette maniere. Cependant
ces malheureux w ·anaques n'ont pas été toujóurs
· traités avec la _meme rigrie:ur. Un grand nombre
de ces peuples ont été .se refugier, sohs le regne
du waywode Michel (
1),
dans le
pays
des Saxons.
Ils
y ·
trouvereút la paix et
la
tranquillité , et
leur exemple encouragea de ~ouvelles émigra–
tions, qui eurent éncore ljeú , .dans la suite, 9-e
la -w ·allachie ,et
d.~
1a
M9ldavie. _
Les,W.allaques sont anjourd'hui tell~ment mul-
·; ·_tipliés en Trarisylvanie
j
qu'ils
y'
forment la plus
grande partie de la population (
:!).
Leur nombre
.n' est ~~pendant pas aussi considérahle que dans
la Hongrie, oú ils vivent en grande partie du
produit de leurs ~estiaux et du revenu de le_urs
;terres.
_
_
Aussi rusés qu'ávides, les Wallaques emploient
to1{tes sortes de moyens pour avoir de l'argent;
ils sont me1!1e fort peu délicats sur le choix de
ces moyens. Po1p:-vu qu'ils obtiennent ce qui fait ·
l'objet de leurs désirs, cela leur snffiL Quoique
peu avancés eh civilisation, ils ne sont jamais
sobres -que par nécessité. Leurs vetemens sont
aussi grossiers qrte leurs mceurs. Une chemise
{1)
Wolfgarig Be:thlen.
Hist. Trans.
T.
JV,
p. 436-597.
(2)
Ballmann.
Statistik Siebenbürgens,.,
_
Hermanstadt
1
:1801
;
p.
36, par~.
I.