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VOYAGE
de la Styr~e et de Trieste, passe
a
Stuhlweisserr–
. hourg, Wespri:r:n, Kamischa, Somogy et Pettau~
Les flenves de la Hongrie, la plupart navigables
7
et
pouvant m~me, comme la Theiss, porter de
'_g:ránds fardeaux, sont utiles
au
comm.erce
iTité–
rieu'r de cette province. Dn reste, le Danuhe est·
le seul des fleuves de la Hongrie qu{ mette ce
royaume en relation ave
e
ceux qui
1'
envi1~onnent.
11
faut cependant_remarquer
a
cet é-gard que le
Danube se rend de
la
Hong:{'.je dans- la
Turquieº
Cet empire se trouvant également fort · riche
en
pro9-uctions naturelles et fo~t pauvre en manu–
factures, il est évident que
·ce
dernier royamne
;ne trouve pas de gránd~ ava:ntages dans
la
navi–
rgation du Danuhe. D'aiUeurs - cette ·navigation ·
. est efü~-meme tres - difficil~, . soit
a
cause des
rochers dont le .lit de eette riviere est parsemé "
soit enfin ·
a
cause
de
la négligence que l'on
a
·toujours apportée
a
en_nettoyer le lit. En seconéf
lieu,
les· rives du Danube sont teHement escarpées,.
qu'elles sont so_uvent impraticables
a~x
animaux
destinés
á
héler les bateaux.
Le
Danube présente encore d'autres difficultés ;
quelquefois 'il faut pfos
de
trentep chevaux pour
faire remonter l.Íne charge
de
4,ooo quintanx~
Les écneil~ et les banes
de
sable dont le Danube
est rempli , . et les escarpemens de ses bords.
opposent de grands obstacles
a
la navigation ;
enfin, -
depuis .
Dallakay
jusqu',a Orso:wa, des