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,J

VOYAG·E

l~s ·nobles ohtinren.t le meme privílége, qui h~ur

procura 2-me augmentation de revenu. ,L'institu-:–

tion des couvens et des églises devint donc, poú.r

la ~10blesse/une opération ae finance.

ll

en iré-sulta

une-·telle .mnltiplication dans le nomhre ·des cités, ·

qu'il

n' estpas rareen Galicie d' en 1'.'e:t'lcontrertautes

les quatre

a

cinq lieues. A la vérité,

~n

y

donne

le nom de ville

a

une :i;éunion d;habita~ioris qui

11artout ailleurs seroit

a

peine regar°dée comine

d ~s villages. En général,ce? villes ont une place car~

r ée. Les maisons, toutes en bois,n'y ontqu'un seul

étage._Du coté de la plac,e, el~es présentent une

espece de galerie soutenue par de ldngues et de

g randes poutres qui s'étendent d'une extrémité

de la maison

a

l'autre.

On

,les recouvre avec des

planches de sapin placées les .unes -sur les autres

a

peu pres comme des tuiles.

Les villages ne sont, la plupart dn temps, .

com–

posés que de cabanes fort éloignées les unes des

autres, et-· couvertes ·de thaume. L'intérieur ·de

0

ces cabanes ne présente qn'ui¡e vaste.· chambre

sans cheminée, dai1s laqúelle, hommes et best~aux;

vive:nt tous pele- mele. On y place seulement un

foyer, auJ01~r duquel les paysans se chauffent en

cuisant leur grossiers ali~ens.

La plique (

1)

est la maladie la plus ;si~guliere et

(1)

Traité de la Plique polonoise

1

traduü

de

l'allemand

par A.

J.

L.

J

ourdan. Paris ,

1808.

!