EN AUTRICHE.
créant des écoles de cette nation. Cette langue s'est
meme tellement propagée en Galicie , sous le
regne de
J
oseph II, qu'aujourd'hui on en fait usage
dans toutes les affaires politiques et judiciaires.
V
ns
d'une certaine distance, les villes et les~
bourgs de cette province offrent un coup d' ceil
agréable, soit
a
cause de
l'
élévation de leurs
clochers, soit enfin a raison de la beauté des
campagnes oú ils sont situés; mais toute cette
illusion s'évanouit lorsqu'on s'en approche. Les
rues sontsales et remplies d'uneboue fétide.
On
les
voit' remplies de juifs sales et dégoútans,
ve
tus de
longues robes noires et trainantes.
Il
en esta peu
pres de meme dans toutes les villes, excepté dans
quelques-unes, 0tUes gouverneurs autrichiens ont
cherché
a
introdüire de
l'
ordre et de
la
propreté.
Du
reste, les villes
de
l'ancienne Pologne sont
toutes ouvertes: elles n'ont ni murs, ni fossés,
ni chateaux fortifiés, ni rien qui forme autour
d'
elles une sorte
d'
enceinte; ce qui sembleroit an–
noncer que les mceurs n'étoient pas autrefois en
f
1
ologne les memes que dans le reste del'Allemagne.
Il
est du moins certain que tous les lieux
de
la
Pologne oú
l'
on a établi des couvens ou
ha.tides
églises, ont été la premiere origine des villes.
II
paroit meme qu'au commencement de
la
monar–
chie, le souverain seul avoit le droit de fonder des
cités ; aussi celles qu'on désigne sous le nom de
royales sont-elles
les
pl ns
anciennes.
Daus
la suite;i