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EN AUTRICHE.

l'on trouve le plus de juifs. Leur nombre s'y

élevoit en

1810

a 164,6[¡7 individus. Ils étoient

régis autrefois par une constitution tout-a-fait

particuliere : aussi, toutes leurs affaires étoient

réglées par des autqrités prises dans leur sein.

Le commerce et la culture des terres étoient

leurs seuls moyens de subsistance ;

J

oseph

II

..détruisit cette organisation, et défendit aux juifs

~.1'affermer les terres qui appartenoient

a

des serfs

soumisaux contribinions.

11

les asurtout empechés

de tenir les auberges et de distiller

l'

eau-de-vie ;:

ce qui a diminué de beaucoup l'influence qu'ils.

exerc;oient sur les habitans. Les juifs polonois

s'adonnent

1

peu au plaisir;

le commerce

est

presqu~ exclusivement entre leurs mains, et celui

auquel ils s'adonnent le plus est la vente des pelle–

teries. Quelques-uns tiennent aussi des auberges,

malgré toutes les défenses

du

gouvernement : rien ·

n'est plus sale et plus dégoútant que fintérieur

de ces hótelleries. Ajoutez

á

cela que l'on n'y

tronve aucune des choses les plus nécessaires aux

besoins de la vie. Certains juifs polonois ont

adopté un costume qui differe peu de cehú des

Orientaux.

V

etus de longues robes noires qui

a tteignent jusqu'a la cheville, et garnies par–

devant d'une série d'agrafes d'argent, ils ressem–

hlent tous

a

des pretres grecs. La large ceinture en

soie on en cotou qn'ils porterrt autourde leur corps,

1·cnd

en~ore cette ress emb

anee

plus

frarrn:=mte .