/
q.08
LA. PRUDE.
SCENE IX.
BLANFORD, ADINE.
B L AN FOltD.
.
1
DEMEU 'RE ·encore, Adine:
Tu m'as ému ; ta douleur me. chagrine. ·
J~
saís qµe j'ai souvent un p~u d'
'hume.ur;Mais tu connai1¡ tout le fond de
mcm
creur.
11
est né juste' , il n'est que trop sensible.
Tu vois quel est mo~ j:lJ:Pbarras horrible,
Aúrais-tu bien le plaisir ma.l(efant
De t'égayer
a
cro1tre mQn ..tou.r~ent?
Parle-moi vrai, mon fils,
je
,t'eti conjure •
.
A IDHNE.
•
Vous etes bon, ·mo~
1
·~me est aussi
p,ur~. ·
Je n'ai jamais c'o.nnu jusqu'a present' ,
Je l'avouerai, qu'un seul déguisement;
l\fais si mon ca;:ur en
u11;
point
se
déguise,
Je ne mens par sur vous ·, ·et sut Dorfise;
Je plai-ns l'amou1:'. qui sur vos yeux distraits
Mit des l9ng-.temps un bandeau- trap épais.;
Et
je sens bien que l',amour peut séduire.
Sur tout ceci tachei de ~qus i:ttst,·uire ;
C'est l'amour seul qv.i doit tout réparer :
11
vous aveugle , il doit vou~ éclairer.
·
· (Elle
's0rt. }
B
LA
N F O R D ,
seul.
Que veut-il dire , et quel es.t ce mystere?
11 faut, dit-il , que l'amour seul m'éclaire;