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ACTE IV, SCENE VIII.

(

A.u

petit Adine. )

Ce rendez-vous, quand il serait possible,

Avec le v.otre est tout incompatible.

Ai-je raison? parle ; en es-tu frappé?

Tu me trompais, ou l'on t'avait trompé.

Je te crois bon; ton coour sans artífice

Est apprenti daos l'école du v,ice.

Un esprit simple, un coour peuf et trop bon,

Est un o'util dont 'se sert un fripon.

~'es-tu venu, cruel, ~ue pour me n~ire?

ADINE.

Ah!

c'en est trop ; gardez-vous de détruire,

Par vatre humeur et votre vain courroux,

ú:ette pitié qui parle encor pour vous. ·

€'est elle seule

a

présent qui m'arrete;

~'écoutez rien, faites

a

votre t~te.

:Qans vos chagrins noblement affermi,

$oup<;onnez bien guiconque est votre ami ,

Oroyez surtout quiconque vous abuse;

Que votre humeur et m'outrage et m'acc1,1se:

Mais apprenez

a

respecter un coour

Qui n'est pour vous ni trompé ni trompeur.

LE

CHEVALI.ER

MONDOR.

En tiens-tu ,

la?

le dépit te suffoqué;

Jusqu'aux enfants, chacun de toi se moqué.

D

-Yiens plus sage;

il

faut tout oublier

Dams le vin grec ou je va:is te noyer.

V

iens, bel enfant

!

.r