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:PROLOGUE.
VOLTAIRE.
Et ponrquoi, s?il vous pl'ait?
Mme DU TOUR.
Oh! pare.e
Que l'on hait les mauvais plaisants.
VOLTAIRE.
Mais
que voulez-vous done
p@1ir
vos amusements?
Mme BU
'P
OU R.
Toute autre chose.
JOLTA1'R!É.
EH
quoi
!
des tragéd·ies'
Qui du t1:i,éMre-angJais soient cf'fronihle·s· éopies?
1
M'Ó'l'.e .
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T
ó
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R.
Non, ce n'est pas ce qu'il nous faut;
La pitié, non l'horreur, doit régner sur la scene.
Des sauvages An'glais
la
tristé Melpómene
Prit pour théatre un écháfaud.
YOLTAillE.
· Aimez-vous mieux la ságe et grave comédie,
Ou l'on instruit toufours, ou jamais on ne rit,
Ou Séneque et Montaign~ étalent leur esprit,
Ou le public enfin hat des m~ins ,et s'ennuie?
Mme DU TOUR.
Non; j'aimerais mieux Arlequín
Qu'un comique de cette espece ·;
Je ne puis s-ouffrir la sagesse,
Quand elle pre
che.enbr_odequin.
VQLTAIRE.
Oh! que voulez-vous done?