AVERTISSE~IENT
CE-TTE
piece est bien moins une- traduction
qu'~ne esquisse légere de la fameuse comédie de
Wicherley (
r),
intitulée
P lain dealer,
t.Elomme
.
au fran,c procédé.
Cett~ piece_a encore en An–
gleterre la meme réputation que
le iVlisa.nthmpe
en Frauce. L'intrigue es.t infiniment plus com-
-pliquée' plus intéress_ante.' plu,s chargée d'inci–
dents; la satire
y
est
beauco.upplus forte et plus
insultante; les mreurs y sont d'une teUe hardiesse,
qu?on pourrait-p1acer la scene dans un mauvais
lieu atteQant un corps-de-garde.
11
semble que
les Ang1ais prennent trop de liberté , et que les
Frarn;ais n'en prennent pas assez.
Wicherley ne
fit
aucun~ difficulté de dédier
1;,on
Plain dealerala
plus fameuse appareilleus_e
de Londres.
On
peut juger, p~r la protectrice,
du caractere des protégés. La licence du temps
de Charles
II
ét1it aussi débordée que le fan~tisme
avait été sombre
et
barbare du temps de l'infor–
tuné Charles
l.
Croira-t-on que , chez les nations polies, Jes
I
(1}
Voyez ce que M. de Voltaire di
t
de Wicherley et
de ses ouvrages dins les
Mélanges en prose.
Théatre.
4.
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