RAM.
temp1
de grAJtdn
núgn
,
i1 Monts
du PilmMt
,
Gene'!lre
r!r
Sen;. ondefcend lespajfagers du h.tutdu
Mont jHjl¡JJ.n
""'
pU d'i_celui :
cfr
efl telle
fitfOn
de
Ci'tliere appdlü
Ramaíle,
de ce
911'11HptCravant
r
a–
gl!ncementd'icelü. on r#lmaj{oit lcs pajfogers far
da
1.,roffe1branchuá'arbres,
t1rt'es4vec tlHe
coráepa,.
ce/ui qui ramAj{oir.
Et
faut ffavoirqueledit cond11c–
te11r
de cefleRam.iffe" 4chrfque
coT11e 1111
grand
11n-–
neauf11it
de hará.
'fH'illaif{ecoHler le long
defdius
carnes 9uand,/1.1e11tallenrírleco11r1 de la Ramaffe,
&
1111
b4tonferrt'
p~Hr
l'Arrfur Ullt
court
'fHand
il
en
ej/befa;n.
RAMBADE.
(.
m.
Terme de Marine. Poíl:e dans une
galcreoU il pcuc
ccnir
quinze ou fcizc íoldats pour
combanrcavcc avamagc, omrc les Mouclots qúi
y
font.
11
y
a deux Rambades dans une galerc. Ce
font des exhauílCmcnsauprCs de l'éperon, qui fonc
plus élevés que le
T
abourin,
&
fcparés l'un de l'au..
trepar la Courfie.
•
RAMBERGE.
(.f.
Svnede pecit Vailfeau proprd
al–
ler faire des découvertes. Les Anglois ont appellé
ainii a.ucrefois leurs plus grands Va.iílCaux de guer–
re.
R1unberge,
'1.uttement
Mtrcuriale,
herbe trCs ....
commune, qui fert aux cliíl:eres,
elle
g3ce les vignes
oU elle ahonde,
&
donne un m•uvais goih au vin.
RAME.
(.f.
Aviron. Longue piece de bois, dom le
~~u~~
1
~·~~rf~~ª;~,!~e~~vi~eªtf~:~e~~~:~scr~f:~~;
rivieres. la parue qui eft hors du Vaiffeau s'ap–
pelle
Leplttt de la Rame
,
&
cellc qui eíl: au dedans,
&
:i
la main des
For~~us
ou Rameurs,
Le mancht
JelaRame.
On
appelle
auffi
Rame,
Une fimple branched'ar–
bre , ma1s parciculieremenc celles qni fervem
:i.
foU–
tenir des planeesdom la cige n'cíl: pas forte, comme
des pois.
On die encore
Ramt
,
en parlam d'une quamicé
de papier qui concienc vingc mains oU cinq cens
feu1lles. Ce moc en ce fens, vienr felon Borel, du
d~amsd~u[~i~:~ ~;e v:!i~;~li~~s~
1
;~~~e~~~~:;.º~!
dirqnc les Imprimcurs de l yon appellenc auffi
L4
RAme
,
ce q01 enferme la leme fur lcur PreílC.
les
Rubaniers donnenc ce mCme nom de
R11me,
aux ficelles qui íoünennenc les Liccs du mécier for
quoi ils rravaillenr.
RAf\•lE',
E.'f.
adj. On appclle
PoiJ rttmls,
Les Pois
dom la tlge eíl: foíicenue avcc des ra.mes,
&
BAiia
Ramlu,
Deux ou trois balles cnfilées dans une ai–
guille de fer.
R.imé,
eíl: auffi un terme de Blaíon,
&
a
la
me–
me
fignificarion que Chevillé.
II
fe dit des Ramu–
res d'une come
de
ccrf.
D '11rgent
lfU
cerf dt gHeH–
les, r11mld'or.
RAMEAU.
(.
m. Perite branche d"arbre. Onappel·
le
RAmea11x
,
en termes de fonification , des
Ji–
gnes ou chemins íous cerre qui vonr d'un puits en
un autre. On les appelle amrcmem
ConlrtmJnu.
Rlfnmm,
fe ditauíli des veines d'or
&.
d'ar~ent
&
aurres mécaux , qui fe trouvenc dans les mines>
&.qui fe fcpucnc commc les veines du corps.
RAMENDER. v. a. Terme de Doreur. Prendre que!...
que perit morceau de feuille d'oc ;avec des
pinceau~,
&
Je mcttre aux endroics oU il s'eíl: caílé.
R AMENER. v.a. Tc:rmc de Manc:ge. Faíre baifT'er
~~é;eª(~~~~~:ª~eÍ~~
1
·~~~n~;a~c6~¡ ~~~~:a~p~:~I~
.}:f11rdie,
c'eíl:-d.-dire • qui a le trou du tourc:c au
de-Ja de la ligne du banquec au refpoél: de l'en–
colíire.
RAMENERET. On appelle en termes de Charpeme-
. RA M
rie
Trait Rlfmeneret,
le
cra.icqui fe fait avc:c
le
c~rdeau
pour prendre la
longucur des arrelbcrs.
Ainfi quand on prend cectelongneui:, on die
Tm,.
un tr111t RAmtnertt avec le cordta11.
R~~!?fi~
·
l~~~~g;¡;c~::¡fuª!i~:: ::~~d~ufr~u~::c
!i
)~~v;;i~f;~i~~1
1
(f~~:~:!~~~;i~.b~L~.
fait
par:
R~~~~!in~ ~e1;,C:r~:a~·~:t:i~~erie.
Chaffisde
fe[
RAMIER.
(.
m. Pigeon fauvage, appellé ainfi de
R..,
tnHS'
Dranche >
a
caufe qu'il fe perche fur les
u~
~~~e¡;A~c~i~: ,u~ti~: p;~~dp~~~~~~ ,d~s~e:!~:
rccenc 13ma1s long-cems en un
mCmc
licu. lis bran..
chcnc.
&
n~chem
fur lcs plus hauts arbrcs dcur.
ou
tro~s.
fo1s l'année ,
&
fuivent les gcaincs
qui
~;cs~l~;;~Js~ne~n::r~~~~~it:~: ;~i~~~P~~~
pres , ils s ama.llene en fi grande quanci[é que
Ju
arbres en
fonc
tour couverts. lis fonc gras
&
d'aulli
boa golu que les pigcons de l'Europc, lorfqu'ilsom
n~angé
de bonnes gcaines. On cienc que
les Ramicrs
v1vent trence ou
qu~rame
ans ,
&
que le frc:qucnt
'
:fa.gede leur chair
em~Cche
que.l'on ne íoic poné
~
e\~~:su~.a~~urd'S:!
1
~e
3
au~~c~~sp~l::e~~e· d~~
toicnc ceUx qu! venoic:nc du Temple de Jcrufak°m.
~:1~csv~fi~e~J:
1
~~:~~:K't[;
1
v~n~~::~H~;sª~(;~~
gnols difenc
Romtro,
pour dire, Pelerin,
&
Ro,,u.
ri4,
pourdire , Pclcrinage.
RAMIFICATION. f.
f.
Terme de Medecine. Ilfc
dit de la divifion desnc:rfs
&
des veines quífoncnc
d'une rige communc.
RAM!LLES.
(.
m. Terme d"Eaux
&
For~ts.
Me.
~~i~é
0
~~~~~e~~r~:":C
1
~s f;~~r~~. ª1'i'~edu;r:pc~
qu·a menre en bourrées. On die auffi
R11m#jfi1,
J
caufe qu'on le ramaCfc lorfquel'amrc eíl: enlcvé.
RAMINGUE. adj. Tenne de Mancge. On appelle
Cheval RAmingue
,
Un
Chcval
recif
qm
ne
fi~~;s~~::~~~~1~ea~~f.~;: 'ta~h~u; ~~t~~u::nb!s
1
l;
Cavalic:r.
RAMOLLIR. v. a. Rcndre une chofe plus molle.
On dit, en termes de fauconnerie ,
R11mollir
'"'
oifaau,
pour dire, Red1·olfer fon pennage :i.vec une
éponge rrempée.
RAMOLLISSANTS.
f.
m. Tenne de Medecine. Me·
dica1ñens qui échauffcnc , diffolvcnc
&
liquefienc
cequi cfl: endurci concre na.cure,
&
qui le rc:mcucnc
dans un état namrc:l. lis doivcnc avoir une facuhé
cmplaíl:ique , fans Ccreni trop chauds ni trop fccs.
~:¡11:~~~X~fic:~fl:i~~~vuerntra~:l~u~nt~m~:;~
~~ ~~~·;¡~~ ~1~lu~;~r;,~1t~;; ;~,:~~;:~": t:~~
la
mercuriale, le ícnegré , la mauve ,la guimauve,
les oignons
de
lis, Jes figues gr.1ffes, la grainc
de
lin, l'huile fimple ,
la
gr:aiffe de poule, l'aroa&c
de porc ,
la
plíip3ttdes moClles , le beurre
~
l:i
ti–
re. la poix , le bdellium, le galbanum, l'ammo–
niaque , le labdanum,
&
autrcs.
RAMON. f. m. Vieux mot. Balai. Voici ce qu'en
dit
Nicod. Ramon
efl en commun /1cngage Pic11rdce
'l"'
Balay
tn
c•mmunlangAgt Fra11foi1.
IL
vimt
dHI~
rin
Ramus ,
parce t¡He
tt/J
Ramom
OH BJ11ir
fo11t
faifl de ranuaH.'t:
d'
arbres
,
OH
de
h~i111
degtnefl,
011
AHtrevirg11lttfeHille11x. De-/.1 ,d1t-0H
Ramonne11t
de cheminée ,
Ctlui qui (es
"}ª'tt
rat1J!te1 awc
n11:
r1tt1./{oir' de fer
,
puisapres
lf7UC
un &111011 ,
&
Ra-