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R A L RAM

fon

,

pour c9nnoÍlre

,

fotl1'

j11ger.

ACAD·

fl\.,

On

die

en termes de Marine,

R.ufa}ll'Jer

a'"

PAf/tC~(,

RAlfonner Ala Clialoupe,

&

cela. fe

dit

d-un Vaif-

~~l~~é J~~:~~;~e~cavl~nl~~:~~:~

11

;:

f

~:~1~~~0~;~:

'qc!

écam de gnrde viene le

reconnolcre ,

les penmí–

lions qu'il a

d'y

n1ouiller; il eft auffi obligé de lui

rendre compte , non fculcment de la roucc qu'tl a

fo.ice , mais eoé:ore de celle qui lui reíle

a

faire.

Cela

íc

foir pour .Ocer les

déájlnccs

qu'on poAAtoit

.avoir.

·

.f.A

RA L

llALIAS.

f.

m.

Vicux. moc.

Railleríe ,

medifonce.

RALINGUE.S.

f.f.

On appelleainG fur mcr des c,ar–

des qui Cont coufues en odec couraucour de chaque

~~~~~s

:o;ds

~~ªf:i~n~r:;,~f~r~~

1

• ~:1

y

di~~t;.:!~

cn&ling11e, mettu

e11

R41i~uc

,pour dice, Tenir

un Vaifil:au, memc un V:uífeau en

fone

que le

veme ne donne point dans,les voiles.

Rali11g11er ,ftti–

re ralmgHer

,

c'db la mCme chofe.

RALLER. v. n. Vieux moc.Rerou.mer.

RA!ler ,

fe dit du cri des D:ums

&

des Cerfs , íur

R~~u~l~e;.e~\1~u~~~t;1bÍ~~a~l~si~r~~;~r~~~i

onr éré

défuites

&

mi(

esen fuite. On die en termes de f\'1er,

RA//ier J111Naviu

AH

'flent,

pour dire, Le mener

vers le vem ,

&:

S.e Ral!icr 4

terre,

pour dire., S'en

approchcr. RALLONGEME.NT.

í.

m. On appelle dans !'are de

M

m,

Rallo11gement d'arreflier

,

Ja

hgnc diagonalc

depnis le

pom~on

d'nne croupe jufqu'au pié de::

l':::mefiier qui porte íur l'cnco1gnure de l'encabli:–

ment. On l'appelle auffi

RecHlement.

RA M

R.AMADAN.

(.

m.

Caremed'un mois

parmi

les

M~homccans. lis jeU.nencavec tam d'c"t.iétimde pen–

danc ce tems-li, E}U'ils ne boivcm

nt

ne man't>enc

depuis lcSoleil levé juíqu';\ ce qu'il

.re

c,ouche. lis

~PJ:~~l~;~n~,~f:~t~~~~.~:rn;:~:;1~~~

;!

~~:~ae~

dcfcendicdu Ciel. lis commencenc ce Lareme de

cene maniere.

~and

la Lune de Cluaban

qlÚ

eíl:

~~\\re~~~ci~~~~~~~ ~e~~~h~~,~~~r~;:i;~~~~t~~nr::

s'ilsdécouvrirom la Lune nouvelle. 11

y

a dc:s gens

qui fe tienncnc pour cela aux monogn,.es

&

autres

liic:ux élevés,

&

auff

i-tOc que que qu'un l'a apper–

'j'.Ue

>

íl vient le

di.re:

:

i

la v1lle. 5i c'ell un homme

de foi , on le

récom~eníe

,

&

le Ramadan eít or–

donné par

rou~

i

en

pu~lic

, outre qu'un coup de

canon qu'on cire le fmr 1annonce. Alorson emoure

ltous les minarecs de lnmpcs, qui rcprefc

men

c

di–

verfcs figures

&

qui fonr

Ít

méluíl:ne,uí~

1m.nt

ac–

commodées qlte le vent ne pem les eremdre. Le

verre

01!

l'on mee l'huilc eíl: rond , de la grofft:ur

du bras , long d'un pié •

&

plac

p:u·

le ddfous ,

avec

un bor

d de demi pouce en h:i.ur. On mee ce

verrc

da.ns

un morceau de pbnche percé , qui Íert

d.

le CoUtcnir. De fon rebord en haut il

y

a comme un

fac de toile lons, d'un pié,

&

au

dcífu~

une perire

piecede boisouvene au :nilicu , pour la1líer é\•apo–

rer la. fumée, avec des cordic:s a.crn.

chécs

pour íoU.te-

;~l;;~~~~i~ef.~i~~

s.en~

r:;¡~,:~c:~~

r.al~

~~n~er,~~1;

>l fe rej11>inc fans que le vem y paílC,

&

le verre n'a

de l'huileque jufqu·au ciers, afin que la lumierePª'"'

RA M

3r7

r.oilfeautravers,

&

demcure

fort

éJoignée de Ja

toilc;. On allume ces lampes tomes les HU1ts que

<lu1·e

Je .Ra

madan

~

&

ceux qui l'obfervem, peu–

vem

bo.tr~

&

mangcr

rou res Jes viandc:s qui lenr

fom

.

p

cumfos dans les a

mres ce

ms 1uíqu'3. ce qu'ils

pu1ílcn~ d1füng~er

le

fi!er

bb.nc

&

le

fu~t

no1r par

Jn lum1ecc de l A.urorc. Les boutiques des Reven–

dcurs fom ouvcrres tout ce ccms-12 ,

&

on

(e

traite

!es uns fes nutres 3 pe.u prCs commc il fe prauquo

1c1 au Carn_:wal • mats c?uc le jour , ils ne peuvent

m bou;_c ru manger

,

QJ

fumcr du. rabac

,· ni

rien

meme_dans l.cur bo4che, juíqu':\ ce que la Lune

(P,ro1fl'e le _fo1r, ce que les ?\iuezims leur font

[~~

voir en cnanr la Pnere du

haut de

s Minarers lorí–

qu'1l ell: rems de compre le JCU.nc. Cene forre de

<....aremo:: efi: fort rude, Cur-rout quand la chaleur

efi:. bien grande , p:i.rcc qu'ils n,'ofent pas

m~mc

boll'e un pcu

cl"~au

pendanr la ¡ournée ,

&

leur

mo1s de: Ramadan n'c:tt pas tol1jours dans une cnC ...

me fa1Con. Lela v1ent de ce qne l'année des Ara,..

bes , dom tous les Mahomec:tns fe fcrvem , eíl

co~poféc

de douze Lunes , lix de vmgr-neuf jours,

&

hx

~e

m::me , ce qm fa1r trots ecos cinquamc–

quarrc Jours ,

&

comme 11

refte rous les ans huit

hcures

&

quelqncs mmuces Íur ces douze Lunes,

cela lc;s obhgc d'unerca!eronze jours íur uencc an–

nées, ce ,¡u 1ls ob(er.vem afin que le premier jout

de leurs mo1s.

foit

toUJours le premter de chaquc

L~ne.

La d1ftcrence de douze jours

:i

l'année So–

la1re efr cau(e que leurs mois circulenr,

&

qu'ils

fe crouvenr rnnr&c

:l

une fa1fon,

&

tantAc

:l

l'au–

cre. parce que leurs années ne s'accord:u

t

pa$ au

cours du Soletl , foac_plus c

ources d'o

nzc:

jour~

que

ne font les nOtrcs. Amfi le

Rama.da~

re1nonrc de

~e

nombre _de jours ch:tquc année,

&

ch ..mgc coí'l–

Jours

d~

fo1fon , en force que s'il arrivc le premiet

de J.rnv1cr en une année, celle d'aprCs il

fe1:a

le

<lix-neuviéme de Decembre •

&

l'année íuivante

le Íepcié'me • parce qu'il retourne toUjoms en arric–

re. Ce C..arCmc

c{l:

commandé fon étroitemem

aux Mahomecans ,

&

ceu:c qm ne le fom poim

fa~i~~n~~leq

1

~1:i~u~:~~,:n!;,~~~/;~i vnon~;r' p~;:

mee pas de.jel¡ner, fonr obligés de le faire le ph'.'i-

f~cv¿~~~ ra~;

1

d~~:· 1c(~~e!s

1

;r';*~~)c~~~crvtt~~:n:

jc:Uncnr pend:tnr crenre jours. lis om dans le Ra–

m:idan de plus érroites défenícs de boire dn vin

que pendanele rene de l'année

J

&:

(i

l'on 'crouvoic

b~~~~~r:d~lº~~~~

1

;~a1:i~ees: ~n

1

fcc:rn~:;r;~~o;~q:~~

fois du plomb fondu dans le gofier pour les en

pu–

nir ,maiscdaeíl:rare.

RAM AGE.

(.

m. Terme de Charre. Il íe die des

bran~

ches d"arbres,

&

c'eíl: dc-l:i qn'on appelle

Epervie1'

R11mage,

Un

Epervicr~ui

a. vole parles forCts.

R:f–

mttge,

eh rermes de Coümmes, eíl:un droic qu'onr

quelques Sujets de couper des branches d':arbrc:s

dans les boisde leursSe1gneurs.

On prend auíli ce mot pour

lignc de par

enré ,

Celui qui prérend ul\e fucceffion éloignée.qu'on lui

difpuce , ou qui veuc faire un retraic do1c jullifier

fonramage.

RAMASSE.

(.

f.

Sorte de Traincau for lequel les

Voyageurs fe fonr ramaffer en de cercains lieux.

Rsrmaffe

,

dit Nicod ,

efl Hne

f1tpm

de C111frre

J

denx cornes, longHes

d~

d(U.1:

p1és fnr le devane,

qm

celui qui co11d111t la R11mAj[e tient

,

fine

.1

chef–

cmie

.,,,.,;n

,

&

1t Hrt

jiege

01)

celui

q11i

efl ramajlé

rft

ttffis, des 1tcoudoirs

&

1111

dojJier ,foiltenne par der–

riere par1011wtre homme9Hi tient les

piés

en contrai–

re dérnarchc de ccH."C

dH

prcmür a'llet:

l~q:tc//c

c11

Rr

iij