38 / 532
( 30 )
ft
de. la nature
,
et
qui sotzt inalitnables;
q1t'if5
ent au conttaire voulu et
du
entendre, par
del
sa:ours
riciproqttes ,
Leur
sureté
,
f
usage de
Leur
liberté,.' leur faculté d'a,quérir
et
de conserver ses
·
¡mipriüé.s
».
'> .
Ce ne sont pas
Ja
les expressioi:is de
M ...
l'
ab.béSieyes , mais ce sont ses idées ,
et
ce paragraphe est une- déclaration de clrojts
toute entiere. Tout est dans ce principe . si
étevé ,
si libéral , si
f
écond , que mon
pere
et
son íllustre
ami (
1 )
ont consacré il
y
a trente
ans, que
~·
Sieyes a démontré
peut-et~e
mieux
crn\in
~utre-.,
et tous les droits' tous les devoirs
de l'homme en dérivent
>>.
>~
Mais ce principe n' est certainement
encore
.ni
généralement répandu, ni universellement
admis.
·Dis:
hommes de
premiere force
s'y
ieft.rsent,
et les philosophes seroient ralliés ,
tous
par
la savante déduction de
M. l'abbé
Si eyes, qllon
ne
pourro~t
certainement pas
faire
de ce
príncipe ,
pour
le
comr:nun
des.
h_ómmes , la
décJaration de
leurs
droits.
» ,
~1
Si
.l~s.
circonstances étoient calmes ,
les.
~sprits pa.~sibt
es ,
es sentimens d'accord ,
011
.Ct}
·M.
Q.uesnay.