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nous préserver des horreurs de l'artarchie .
L'in..
violabilité
de notre caractere ne tient clone
p ~'ls
a
nos
dé~rets.
J'entends beaucoup de gens
qui
parlen.t de cette inviolabilité ·, comme si
elle
étoit la tete de Méduse, qui doit tout
pé–
trifier. Cependant tous les citoyens ont
un
droit égal
a
la protection de la loi; la liberté
meme , clans
so~
acception la plus pure, est
l'inviolabilité de chaque individu: le
privi~ege
. ele la votre
est
done relatif
aux
poursuites
ju–
diciaires, et aux 'attentats du pouvoir exécu.-.
,
tif..
La
loi ne
VOl~s
doit
r~en
de plus; mais
· telle est
la
saihteté de votre caractere, que
l~
plus
indigne
inembre de cette assemblée, s'il
en étoit un qui pfat mériter
cett~
dénomina-–
tio'n ,' le plus indigne lui-meme seroit tellement
protégé' qu'on ne
pourroit
aller
a
lui que sur
l_es
cadavres de . tous les
gm1s
de bien
qu~
la
composent . Bornons-nous done
;)i
nos anciens
dé'crets ;
il
y
a
bien. phis
de
granden~
a)
,les
cons erver
qu'~
les recréer. Que le pouvoir
exé–
cutif
agisse ; s'il ne peut rien, si µos décrets
· sont
mds'
la société est dissoute; il ne nous
,,
'
.
11
reste
qua gemir sur e e. "
M. Deschamps
,
appuyant la motion de M.
.Malouet,
prétendit que les déput és jouissoient
des.phvileges des ambas?adevrs ; qu'ils repré–
. sehtoient,