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risque de ce
pret~
vraiment audacieux ,pour
quiconque ti ent encore .
a
quelque décence?
»
H
Ce
probleme d'un genre nouveau ,
la
caisse d'escompte
l'a
résolu. C'est comme
pro–
ve.nant des detziers des actionnaires,
que le gou–
·vernement a accepté le pret; mais ceux-ci en
, ont chargé le public , en faisant une loterie
.des quittances qui
doiv~nt
opérer le rembour- –
_sement .de la somme pretée et des intérets. La
c;;iisse
a
facili t é le débit de
1a
loterie, en avan.
<;ant aux joueurs le
capit~l
ou a-peu-pres de
leur mise. Ce.tte avance leur a
été
faite en
billets de c-aisse
rendu~
inexigibles par
l'arr~t
de surséance. Ainsi les joueurs sont les vrais
preteurs; les porteurs de billets, de caisse' m'is
sur la place par cette opération,
coure~t
seuls
le risque de la solvabilité du roi; et les action–
naires qui n'ont avancé que du papier dou–
teux; et qui n-'ont pas livré leurs propres de–
ni ers, son't, au
/
mayen du prix qu'ils ont re-
.tiré des bill ets de loterie, entrés en partage ·
des intérets que le roi letir alloue, et qu'ils se
sont
fait payer
d'avance~
»
H
11 ne r estoit plus qu'a anoblir cette savante
manceuvi<e ; l'assem
1
blée des actionnaires l'a
qu.alifiée dans ses registres,
de (ele pr;ur la
1
,