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"«Passe:i -de cette consi<lérafion anx instru.=
mens du pouvoir' qui
dcivent
etre
entre
ie·s
mains du
chef
de la
nation. C'est
a
vingt-cinq
·millions
d'hommes
qu'il doi.t
comrnander;
eest
sur tous
les
points d'une
étendue
<le
tr·ente
mili
e lieues 11uarrées
·que son
pouvoir .doit
/\
/\
.Á
etre
sans cesse
pret
4
se
montr~r
pour pro•
téger ou cléfend.t;:e, et
1'
on
.prétendroit
que
le
chef, dépositaire légitime -
d·es
moyens
que
ce pouvoir exige, pourroit
etre
contraint :de
fair e
ex:écuter
des l,oix qu'il
n~auroit
pas
·COn–
senties
!
Mais par
quels
troubl~s
affreux
!)
par
quelles
insurr~ctions
convulsives
~t
sangui–
naires voudroit-on
done
nous
faire'
passer
pour
-comba.ttr·e -sa
ré~istance? Qt~and
la loi
est
SOU$
la
sauve -gard.e de l'opinion
publiqu€,
·eUe
<l.evient
vraiment
impérieuse
pour
le
chef
que_
vous
avez
armé
de toute
la forc€ publiq1ie;
mais
quel est le
móment
oli l'on peut
compter
sm
cet
empire d.e l'opinion publique?
N'est-ce
pas
lorsque le chef du
pouvoir
exécutif a
lui-meme.
donné son ·consentement
a
la
loi .,
et
que
-ce
consentement est connu de tous
les
cit~yens?
N'est-ce pas
uniquement
alors
'i:ue
l'opinion
publique la place irrévocable-·
ment
au-dessus
de lui , et le force,
sous peine
<le!
<levenir un obj et
d'horreu~'
a
exécuter
<:«
./