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FoNDEMENS DE NOS

CONNOlSSANcts:

~'1·

dement,

d'autre moyen de

démonfiration , pour attribuer

telles

&

telles propri'étés;

au triangle ,

au cercle ,

au quarré •

a

l'éllipie'

a

la parabole' au.

prifme,

au cylindre'

a

la

fohere ,

que

l'

Exigence

intrinfeque

de

ces

1

figures ;

&

cette

e'xigence

intrinfequ~

ne lui efi

manifeB:ée

&

démontrée, que

.par l'idée

meine

qu'il a de ces différentes·figures.

(307).

IIº. Dans cette derniere maniere de démontrer, le

Moym

áe la démor1flration,

&

la démonfl:ration qui en

réfulte,

font

íi.muitanés dans l'efprit. De

la,

la premíere dénomination

que nous venons de lui donner , <tapres le~ Leibnitz

&

les ·

Lockes ,.d'apres

une

foule d'autres Métaphyficiens célebres•.

M

O Y E ·N D E DÉ M _O N S T R

A TI

O N.

· 3

S-·

DÉFINITION.

On

nomme

Moyen

de

démonflration,

une

veritií _connue

&

avouée

~

de fpéculation ou de

fait,

de

la".'

quelle

on

part & fur

laquelle

on

fe

fonde ,

pour établir

&

pour d~montrer

quelque vérité inconnue

&

contefi:ée.

Par

exemple, l'exifience

d'une

Loi

naturelle

dans l'Homme,

&

l'exifience

d'une

Harmonie admira-ble

o.ans

la Nature, font

deux moyens tirés ,, l'un de l'ordre moral

&

l'autre de l'or–

dre phyfique , par

ou

l'o~

démontre folidement

l'exifience

d'un Dieu. ,

· · ·

, .

IQ.

Dans la dérnonftrarion

a

priori, ·

&

dans la démonf–

tration

a

pofieriori,

le Moyen de

la démonflratfon

doit étre

ah•

Jérieur

;

en

genre

de connoiffance

,

a

la chofe démontré,e

: .

c'efi-a–

dire, que l'on comme_nce

d'abord

par

établi,r ou par confia.

ter_ la

réalité ou

la

vérité

du

moyen ;

&

que de cette

con–

nodiance ,

on

pa1Ie

a

celle

de

_la ~chofe

a

établir

&

a

dé–

montrer.

' llº.

11 n

1

'en"

éfi

pas de

memc

dans

ia

démoníh-ation

par

l'i~ée. Dans celle-ci, la ·connoiífance

du

Móyen,

&

la con–

no1ffance de la

chofe a'

démontrer ,

font

fimultanées dans

l'efprit:

puifque le moyen de la <lémonfiration, n'efi

autrc

chofé que l'idée

meme·

de la chofe démontrée.

-~IIº. En

fiyle

de Logique, ~n nomme

Moyen d'argumen–

tatwn.,

tO.llte

raifon , folide olil frivole ; qui fert

a

prouver

ce

qu'on

veut érablir ,:ou

a

~;battre

ce

qHe

l'

on

artaque.

-

En

fiyle

de droit, on nomme

Moyens, en général

,

les .rai–

fons

,&

_les preuves

quelco·nques ·

qu'on apporté, on pour

8

_ppuyer fes

prétenrions,

01.i

pour

renver

~s

de la Par=

fte

a<lverfe.

,

,,·

#

·' .

,..-,·