-z-
sene d'études
(1)
a
chercher les preuves qui démontreront, il
!'espere, (ainsi qu'il le disait dans sa note du 8 juin 1889) que la
plupart des idiomes de I'Amérique centrale, ceux de l'empire des
Incas (kechua, aymara
et
araucanien)
et le
paez
(Colombie)
s'ils n'ont pas une origine commune, ce qui est le plus probable,
présentent assurément de grandes affinités lexicologiques. Peut-etre
des recherches ultérieures pennettront-elles de rattacher
a
ce tronc
commun d'autres langues américaines.
Accab!é par une cruelle maladie causée par un travail excessif
et qui lui a brusquement imposé un repos, d'autant plus pénible
qu'il
commen~ait
a
ne plus s'égarer dans l'infinie variété des
langues américaines, M. Douay n'a pas pu encore établir un travail
d'ens€mble qui wordonnerait et rectifierait ses recherches. 11 ne lui
a
été
possible que de dicter le présent mémoire et de nous charger,
dans cette préface, d'exposer ses idées. 11
prie ses lecteurs de ne
considérer ce mémoire que comme ün essai, ou, si !'on préfere,
comme l'annonce d'un travail plus considérable qui paraJt¡·a
bientót :
<<
Etudes ét;ymologiques sur l'antiquité américaine
"·
qui ,
it
déf;IUt d'autre mérite, aura celui d'etre «un livre de bonne foi
».
PAUL GAFFAREL (2).
(t)
Nous o..vions Cn\'oyé__ déjá au Congres de Be.rlin de
1888
hl plus grande
panie de ces études,
it
sa\•oir:
t
0
Une étude sur les affinités lexicologiques du paez a\•ec les langues de
l'Amérique centrale (fami lle maya-quichée) qui faisait panie de notre
«. Contri–
butiou
a
l'amédcanisme
du
Cauca
))
publiée incomp\etement ; car les o.ffinités
17xicologiqucs ont
été
omises et sont rt.stées
a
Berlin.
2°
Un travai l su r les affinités lcxicologiques du ha"itien et du maya;
3° Un travail ser les affinités lexicologiq ues du kechua et du maya ;
4° Des recherches su r certains mots aya nt des analogics dnns plusicurs
langues, tels que Dieu, soleil, etc.
So Enfin
des études étymologiques su r plusieurs centaines de noms géogra–
phiques, historiques ct divíns, dont certain::; n'ayant pas de sens dans la langue
de leur pays paraissent avoir une explication rationnelle en maya.
Ces travaux n'on t pu étre publiés dans le compte rendu du CongrCs et Pon
a m¿me oublié d'en mention ner la remist qui a
été
faite par
l\1.
GAFFAREL.
(2)
Ne pouvant écrire nous-mémcs, nous avons confié nos manuscrits et
ex posé nos idées
a
l\1.
GAFFAREL, qui a bien ,-oul u rédiger ::::ette préface. D'aprCs
nos notes et nos indications Mme DouAY a f:crit la partie linguistique.
(Note de l'auteur
L.
DouAv.)