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LA MUSIQUE

DA.NS

LA SIERRA ANDINE

DI~

LA P Z

A

QUI'rO,

P\ n

HAOUL

r.r

MAHGUERITE

n

IIAllCOURT.

PREMIJ~HE

PARTIE.

La

8ociété des América,nistes

a bien voulu nous <lemander de vous

'mettre au couranl

de·

recherches que mafemme et moiavons poursuivies

au Prrou, depuis 19 12, sur le

fo]

k-lore musical de la région andine

1.

N

ous alluns nous efforcer de résumer devant vous les résultats de

no

travaux · ils . ont loin d''tre terminés, ceux en parliculier sur la

comparaison de la mu ique d(>s Quechun a ec

la

musique de autres peuples

américains de meme race. Nous laiss rons encore dans l'ombre ce pro–

bleme, d'un intéret

g

'néral évident,

l

our ne pa uous exposer

a

des

jugements inexaats et

a

des généralisations

trop

hatives.

Lor. que notre départ au Pérou fut <lécid ', -

d'ailleur pour des motifs

'trangers

a

l'am 'ricani. rne, -

Jules Écorcheville, le tres 'rudit directeur

de

la

Revue mu icale (ranr;ai e S. l.

Jtf.,

tombé clepuis au Champ

d'honneur nou ·

aclrnnt l'un et l'autr , mu, iciens, avait insisté pour

que non nous rendions cornpte de ce que pouvait etre encore la musique

indig·ene chez l'un de. peupl(>s

jadi

le

plus civilisés de

l'Amérique.

Nou étions déja di ·po és

a

pour uivre ces recherche , aus i notre con–

cours lui avaiL-il été immédiatement acquis. Hélas

!

Écorcheville n'est

plus, saluons ce fin

leltré, ce chercheur, dont la disparition cause un_

si granel vide parmi les représentanls de la musicooTaphie frarn;aise.

En 1912,

la musique indienne

a

Lima était totalemen t inconnue du

public.

L'Enrope n'était pas beaucoup mieux renseignée, et d'une lettre

écrite, celte meme année, par le professeur Hornbostel, de l'Institut

psychologique de l'Université de Berlín, un spécialiste en la matiere,

f

extrais le passage suivant:

«

Je crains, dit-il qu'il n

'y

ait pas beaucoup de viei11es chansons

1

non

1.

Ces recherches feront l'objet d'un ou rage qui

era publié ultérie1,1rement.