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l\'IOLLUSQUES.
valeur, les uns en ayant fait une division primordiale
de
1'
embranchement des Mollusques, e'est-a-dire une
classe, tandis que d'autres ne l'ont considéré que
comme devant former une subdivision moins impor–
tante, c'est-a-dire un ordre seulement ou meme une .
iamille. Nous voyons encore que les auteurs ne sont
pas moins par tagés sur les rapports qu'ils ont assignés
a ces Mollusques, la plupart les 'ayant placés avec
Cuvier presque en tete des Mollusques,
a
la suite des
Céphalopodes; d'autres, comme Lamarck et M. Gray,
les ayan t rejetés au contraire
a
la fin eles Mollusques
céphalés; d 'autres enfin, avec M. de Blainville, les
ayant rapprochés de certains ordres de la classe des
Gastéropodes. Nous ne rappellerons pas ici la diver–
gence que nous avons vue s'ét ablir aussi, dans le prin–
cipe, sur la circonscription de ce groupe, la famille des
Ptéropodes, telle que l'a ait créée l'imaginati on de
Pé)'on, n 'ayan t pas été admise par les zoologistcs.
Les Ptéropodes ont été, dans ces dernieres années, le
sujet de quelques publications importan tes. MM. Quoy
et Gaimard, dans la
Zoo logie du 1Joyage de l'Astro–
labe,
ont décrit et figur é un assez grand nombre
d 'especes nouvelles ou peu connues et ont meme pro–
posé, pour un Ptéropode voisin des Clios et des Pneu–
modermes, un genre qu'ils ont désigné sous le nom
de
Pelagie ,
mais qu 'ils n'ont malheureusement pu
faire connattre que d ' une maniere assez incomplete;
ces naturalistes ont aussi donné quelques détail sur
J1organisation inté rieure de ces Mollusques . Plus ré–
cernment, M. Alcide d 'Orbigny a publié les observa-
.
.