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autres Ptéropode , par la masse des
isceres . Elle est
enveloppée par le manteau dont la nature et la forrn
singuli er e ont pu faire croir e
a
l'
existence d 'une co–
quill e dans ce
Moll~1squ e,
quoiqu 'il n '
en ait r éelle–
ment qu e l'apparence ou la forme; en effet, cette
espece de nacelle cartilagino-membraneuse daos la–
quelle l'animal e t logé comme daos une coquiile,
n 'est autre chose que le manteau profondément mo–
<li fié daus a nature et devenu par su\te plus résistant ,
ce qui lui donne la forme réguli ere 'et constante qu 'il
.p résente . Si l'on ouvre, en effet , cette enveloppe, l'on
voit qu 'ell e recouvr e immédiatement le paquet des
iscere ; rouverture antéri eure, par laquelle l'animal
semhle sortir de cette espece de coquille, n'est aussi
qu'apparente et il n'
a enoore dans ce point qu ' une
simple dépression du manteau qui se replie d 'avant
en arri ere pour
enir s'insérer autour de la portion
cer vicale de }'animal. Apres avoir formé ce repli ,
le mantean redevient mince et transparent pour per–
mettre les mouvements de
l'
animal, lorsque celui-ci
se développe au debors ou qu 'il r entre dans sa cavité ;
comme chez les Clios et les Pneumodermes, il e t aussi
fo rmé de toul es parts, ne présentant d 'autres ouver–
tures que celles des appareils de la digestion et de la
génération ( fi g.
1,
2 ).
Le manteau , dans le Euribi es, n'offre done pa
seulement l'apparence singulier e d 'une coquill e ; il en
a aussi les usages, puisque l'animal peut rentrer com–
plétement et s'abriter dans sa cavit '. Dans ce mou–
vement, il entraine avec lui le rebord ou repli anté-