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l\'IOLLUSQUES.
par le foie
a
son origine. A.pres s'e tre dégagé de cet
organe, cet intestin se porte a droite, ensuite en haut,
et arrive ainsi
a
la partie inférieure de la masse viscé–
rale,
a
gauche de l'estomac; il se dirige alors en ar–
r iere , et apres avoir formé une ciiconvolution
a
la
partie postérieure de cet organe , il remonte du coté
droit , en croisant son premier trajet, et arrive de
nouveau en dessous de la masse des visceres, pour se
terminer du coté gauche. M. an Beneden le fait ter–
miner, mais
a
tort , sur la ligne mécliane. Dans tout ce
trajet, I'intestin se trouve logé dans une rainure p ro–
fonde qui est successivernent creusée dans
l'
ovaire et
dans le foie ; son extrérnité seulement est libre dans
la cav ité viscérale (fi g. 29, 26, 27, 28 , 25,
e,
i,
a).
Les glandes salivaires sont fort peu distinctes; nous
avons cependant cru voir deux peLits grains arrondis
comme ch ez les Cléodores et les Hyales.
Le foie forme une masse considérable qui enveloppe
l'estomac de toutes parts, excepté
a
sa partie supé–
r ieure; il se prolonge en avant jusqu'a l'cesophage
qu'il recouvre aussi en partie. Les canaux biliaires
viennent se réunir dans un conduit assez large qui
s'ouvre
a
!'origine de l'intestin. Nous n'avons pas vu
clans ce point la petile vésicule biliaire
a
laquell e abou–
tissent ces memes canaux dans les Cléodores et le
Hyales (pi. 15
bis,
fig. 25, 26 , 27, 28) .
Organes de la respiration .
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M. an Beneden a
cl éja relevé l'erreur qu 'ont comrnise presque tous les
zoologistes depuis P ' ron , en p la9ant le r ' seau va cu-