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l\IOLLUSQUES .
serrées et tres-fines qui se portent en rayonnant du
point d'attache jusqu'au bord supérieur. M. Van Be–
neden a considéré ces stries comme des vaisseaux et ,
par suite, les deux feuillets comme des branchies pec–
tiniformes, détermination qui semble
j
ustifiée par
leur position dans une cavité intérieure formée par le
manteau et tout
a
fait analogue
3.
la
cavité branchiale
des autres Ptéropodes conchyliferes. Nous avouerons
cependant, qu 'apres un examen
att~ntif
de ces parties ,
nous sommes restés dans le doute sur leur nature,
ayant cru reconnaitre distinctement desfibres muscu–
laires dans leur structure. L'examen d 'individus plus .
frais que ceux que nous avons pu étudier permettra
sans doute de décider ce point important de l'organi–
sation des Cymbulies (fi g. 23,
b) .
Organes de la circulation.
-
D'apres M. Van Be–
neden, le sang serait rarnené vers les brancbies par
trois vaisseaux veineux que l'on voit
a
la base de cha–
cune des nageoires; mais il ne nous a pas été possible
de reconnaitre ces vaisseaux, non plus que la veine
branchiale qui, suivant cet anatomiste, conduirait le
sang de chaque branchie vers le creur.
Ce <lernier organe se trouve placé
a
la partie anté–
rieure du sac branchial et se voit par lransparence
a
travers ses parois ; il occupe
a
peu pres la ligne mé–
diane. 11 se compose d\me oreillette arrondie et d ' un
ventricule moins volumineux qui est situé
a
gauche
eL
qui donne naissance
a
l'aorte par sa par tie posté–
ri eure. Ce va isseau nous a paru se cliviser en deu x