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PTÉROPODES .

laire branchial sur les nageoires. Ainsi que nous l'a–

vons déja <lit dans nos généralités sur le groupe des

Ptéropodes, les stries régulieres que

l'

on voit a la

surface de ces appendices sont formées, non par des

vaisseaux, mais par les fibres des coucbes musGtilaires

les plus superficielles.

Nous avons vu que la masse viscérale était conte–

nue dans une poche que circonscrivent, en ·dessus , le

feuillet profond du manteau, et en dessous , la face

supérieure du pied ou des nageoires. Cette poche

présente, supérieurement et sur les cotés, un inter–

valle assez considérable dans lequel l'eau peut p éné–

trer et que l'on peut par conséquent assimiler

a

la

cavité branchiale des autres Ptéropodes concbyli–

fo res, avec cette seule différence que son ouverture

es t postérieure, au lieu d 'e tre antérieure et infé–

neure.

Sur les parties la térales de la poche dont nous par–

lons, se trouvent deux fe uill ets membraneux que

l'

on

voit tres-bien par transparence

a

travers le mantea u'

lorsque }'animal est détaché de Ja coquille (fi g . 22,

b,

b

) .

Ces feuillets, fixés par une espece de pédicule

a

la

face supérieure des nageoires, a

l'

endroit meme ou

s 'implante le manteau, s'élargissent un peu en fo rme

d 'éventail

a

leur partie supérieure et sont appliqués

contre la paroi interne du sac viscéral auquel ils ad–

herent aussi, de sorte que, suivant la remarque déj a

iaite par M. Van Beneden , l' eau ne peut bai gner que

leur surface interne . Lorsqu 'on examine ce tte surface

a

un grossissement co nvenabl e, l' on

y

voit des s tries