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PTÉROPODES .

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e continuenl, par leur bord postérieur, sur la ligne

médiane, avec un troisieme lobe qui se prolonge en

arriere et que l'on peut regarder

c~mme

l'analogue

du lobe intermédiaire des autres Ptéropodes conchy–

liferes (fig. 20, 21, 22).

La partie de l'animal que nous venons. de décríre

esl toujours extérieure et ne peut rentrer dans la co–

quille; comme dans les genres que nous avons étudi és .

précédemment; le volnme considérable des

n~geoires

ne nous parait pas etre la cause véritable qui s'oppose

a

leur rentrée daos l'intérieur du test; cette cause

nous parait se trouver bien plutót <lans la disposition

de la coquille qui n'est pas

externe,

comme on le croit

généralement, mais

interne,

ainsi que nous le ferons

voir bient6t.

La partie viscérale de l'animal, qui est logée dans

la cavilé de cette coquille, est de forme arrondie

o~

ovoide. Dans les genres étudiés précédemment, c'est–

a-dire dans les Hyales,

les

Cléodores, etc., nous avons

vu que cette partie était enveloppée par le manteau

qui forme une espece de sac ouvert en avant; il n'en

est pas de meme daos les

e

mbulies, et c'est surtout

par la disposition singuliere du manteau que ces Mol–

lusques different des autres Ptéropodes conchyli–

feres. En effet, la masse viscérale ou abdominalen'est

plus recouverte par le manteau qu 'en dessus; inférieu–

rement, elle se trouve immédiatement en rapport avec

le nageoires qui, comme nous l'avons <lit, la dé–

hordent de beaucoup en arriere; elle est ain si con tenu

dans une poche qu'on clirait formée par Je décolle-