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PTÉROPODE .

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pourtant pas exact de dire, comme M. Van Beneden ,

¡u'elles sont aussi différentes des Hyales que celles ...ci

le sont des Clios et des Pneumodermes; nous verrons

au con traire que les Cymbulies se rattachent aux Pté–

ropode testacés par les principaux traits de leur or–

ganisalion.

La division de l'animal en partie antérieure ou

céphalo-thoracique , et en partie postérieure ou ab–

dominale, est beaucoup moins distincte que dans les

autres Ptéropodes, ce qui tient au développement

considérable des expansions natatoires qui dépassent

beaucoup l'animal en arriere et sur les cotés, et

a

la

disposition singuliere du manteau qui, comme nous

le verrons bientot, adhel'e

a

la face supérieure de ces

appendices. Ces deax parties ne se trouvent plus aussi

dans les memes rapports, la viscérale étant supérieure

au lieu d'etre postérieur (pi. 15

bis,

fig. 22).

La tete est également moins distincte encore que

dans les Hyales

t

les Cl 'odores; mais sa disposition

est tout

a

fait ana logue. Ain i, la bouche occupe sa

partie inférieure, dans l'intervalle qui sépare en avant

les deux nageoires . En dessus de cet orifice, et un peu

plus en avant, se voient deux tentacules qui ont été

bien reconnus par Péron et

~esueur,

mais que ces

naturalistes on t considérés

a

tort comme des tenta–

cul es oculiferes. On ne voit, en effet, aucune trace

<l'

eux, ni au sommet, ni

a

la base de ces orga nes.

- En fin, en avant des ten tacules, l' on remarque en ore,

sur la ligne médiane, un orífice qui est celui de :la

ve rge; l'oo sait que Péron et Lesueur ava ient pris et