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DE LA BONITE .
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bles. Évidemment
l'
Académie avait été mal renseignée;
il n'y avait plus rien a faire la pour nos voyageurs.
Les naturalistes de
la Bonite
se promirent de s'en dé–
dommager par le fruit de leurs propres recherches. Mais
avant de parler de leurs travaux, je ne crois pas sans
, f
intéret de dlre quelques mots du pays qu 'ils venaient
explorer.
Lima.
Bien des ouvrages ont déja fourni la description de
Lima et des lieux qui l'environnent. Les mreurs de la
population, la beauté des Liméniennes, leur costume
pittoresque ont été dépeints par des plumes plus habites.
que la mienne, et je ne dois pas avoir la prétention de
rien apprendre a ce sujet
a
mes lecteurs; mais je dois
compte des impressions que ces objets firent sur les
..
jeunes voyageurs de
la Bonite
,
car, apres tout, ·c'est
leur histoire que j 'écris. Je taisserai parler, selon ma
coutume, un des plus jeunes de ces officiers.
«
J'é ais déja venu au Callao en 1831 ; mais je n 'avais
pu me donner alors le plaisir de voir Lima, qui n'en esi
pourtant qu'a deux lieues dans l'intérieur des terres.
Pourquoi
?
Iílon Dieu
!
parce que les devoirs du service
ne m'en avaient point laissé le temps, et puis:
non
da–
tum omnibus adire Corinthum
(
on verra par la suite de
mon récit que cet ancien dicton s'appliquait assez bien a
lacirconstance). Je n 'en étais que plus désireux d 'avoir,
cette fois , ma revanche . Aussi, longtemps avant notre