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DE LA BO ITE .
33!)
pour tous et en tout temps. Sa personne et tout ce qm
lui appartenait étaient sacrés. De
fa
son pouvoir illimité,
car aucun de ses actes,
si
exorbitants qu'ils pussent etre,
n 'eut justifié celui qui eút voulu lui résister ou l'en
pumr.
Quelques grands chefs á.vaient seuls le droit de l'ap–
procher. Le peuple se prosternait devant lui, et si le roi
honorait de sa présence une maison, elle était brúlée en–
uite, personne n'étant réputé digne d'y entrer apres
lui .
Taméam 'a, voulant reconnaitre les services impor–
tant que certains chefs et quelques Européens lui avaient
rendus , commit la faute de les tabouer. On Jeur rendit
d ' s lors le memes honneurs qu 'a lui-meme. Son nom
de ce jour-Ja n 'avait plus de signification; il n 'était plus
seul,
et le
tabou
royal avait perdu la moitié de son pres–
tige.
Lio-Lio qui lui succéda avait été éJevé par des étran–
gers. Ceux-ci, jaloux d'un titre 'que le vieux roi avait
a cordé eulement a quelques-nns pour d'éminents ser–
ices rendus a sa cause, représenterent a Lio-Lio le ta–
bou comm
une puérilité. Le prince saos expérience
lai a tomber de ses mains cette arme puissante, qui fai-
ait la principale force de ses prédé esseurs. Les prédi–
cation des missionnaires et les idées nouvelles qu 'ils
in ulqu ' rent au peuple toucbant la r Jigion, firent le
r
te .
Le ro i e
t
1i n n or
tabou, puisyue sa per onne e t