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DE LA BO ITE .
183
Les oyageurs de
fa Bonile
ne pouvaient trnuver une
occasion plus favorable pour étudier la nouvelle physio–
nomie que les missionnaires ont imprimée au peuple des
Sandwich. Elle est déja bien différente des peintures
qu 'en ont faites les na igateurs
a
qui nous devons la
onnaissance de ces iles. Ce peuple se
transf01~me
é i–
demment; je ne sais s'il faut l'en féliciter. 11 serait assu–
rément injuste de ne pas reconnaitre un bien r elatif dans
l'ceu re des hommes qui se sont voués
a
son instruction
t
de juger sur une simple éhauche de la perfeclion que
peut atteindre le grand ouvrage entrepris par eux. Un
JOlll'
iendra sans doute
oit
le fruit de leurs efforts per–
sévérants se produira d ' une maniere plus é idente; mai
iJ
est permis, en allendant, de douter des bienfaits de
l'inter ention des étranger , du moins pour les généra–
tion présentes. Je trou erai plus loin la place de quel–
c¡u s observation sur ce sujet. Je n 'ai
a
parler mainte–
nant que de l'aspect extérieur de la troupe d 'hommes et
<l
fi
mmes formant l'auditoire de M. Forbs. Tous é taient
' 'tu ; le missionnaire
l'exigent impérieusemen t daos
l'int 'r' t de la décen e. Qu lque femmes portaient de
rob ·
t
de
chapeaux de forme américaine; le plu
grand nombre u 'a aienl qu une cbemise et se drapaient
dan un lambeau d ' ' toffe du pa
' S.
Les hommes p our la
plupart na ai nt pa d
h emi s; un rnorceau de la
mem
' t
fli
fait av
r
' cor e du muriera papier, for–
mait
t
ut 1 ur aju
t
m nl. Quelque -un
cependant
mNtai nt plus de
te
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11
clan
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ur toilette.
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