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VOYAGE
bre de ceux qui contribuerent le plus activernent
a
fon–
der son indépendance, et
il
s'ét~blit
définitivement dans
Je pays. Plus tard, croyant avoir a se plaindre du gou–
vernement, il ahandonna Je service, mais il fallait un
aliment a sa rare activité; M. Willimi Je chercha dan
l.a
fondati on d 'une nou elle colonie. Les Hes GaJapagos
désertes et a peine connues furent le lieu qu 'il choisit.
La Floriade.
Ces iles, situées a deux cent vingt lieue environ du
continent américain, n 'appartenaient proprement a per–
sonne; toutefois en raison du oisinage, l'État de l'Éq ua–
teur pouvait en revendiquer la propriété, fort peu prisée
d 'ailleurs jusque-la. M. Willimi en acbeta deux, l'ile
Charles
et une autre située comme celle-ci dans la par–
tie la plus méridionale de
.l'
Archipel, et
il
ohtint saos
peine du président de la r épublique l'autorisation d'y
fouder a ses frais une colonie d'hommes libres: il l'ap–
pela
Floriade,
du nom du général Flores.
A
l' époque du passage de
la Bonite ,
trois ans apres sa
fondation , la Floriade nourrissait une population de
trois cents personnes et se suffisait déja
a
elle-rnerne.
Colons recrutés dans les prisons de Guayaquil. Quelques réflexions
a
ce sujet.
Ce fut dans les pri ons de Gua aquil que M. Willimi
puisa ses éléments de coJonisation et parmi les prosti-