![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0015.jpg)
'•
DE LA BONITE.
bord du navire américain. Il arrivait de New-York avec
toute sa famille, pour prendre possession de son poste. 11
apportait des nouvelles de France, et ces nouvelles an–
nonc,:aient la conclusion amiable de nos différends avec la
république des États-Unis.
Ce fut de la houche de lVI. Dannery, lui-rneme , que
M. aillant recueillit ces détails.
Des le moment ou il était devenu possible de distin–
guer quelque chose
a
hord du navire étranger' le
com~
mandant de
la Bonite
avait cru apercevoir une per–
soune qui lui faisait signe d'approcher. ll expédia sa
yole vers l'amér icain, et cette embarcation ramena
M. Dannery. On peut aisément se figurer le plaisi1· que
fit
a
tout le monde cette visite inattendue. Elle fut d'au–
lant plus agréable
a
M. Vaillant, qu'au nombre des nou–
velles apportées par le consul
g~éral ,
était le maintien
de M. l'amiral Duperré au ministere ele la marine, bien
que le cabinet eut été d'ailleurs renouvelé entiere–
ment.
M. Dannery retouma
a
bord de son navire. La yole
qui l'avait conduit étant de retour , le commandant ele
la Bonite
se hata de profiter de la brise du large qui
commenc,:ait
a
se faire sentir. Les trois canots, qui jus–
qu'alors étaient restés
a
l'
eau' furen t immédiatement
embarqués et la corvette, filant de sept
a
huit nreud
~
fit
route
a
1'0 . pour s'éloigner ele la cote.