466
EXAMEN DES DÉCOUVERTES.
d'environ un <legré ; et cons équemment, les iles ·que
voyoit
RoGG~WEEN'
ne pouvo·i.ent ,pas etrc situées
a
plus de 14 degrés de L atitude. Comment les confondre
avec deux iJes ·que les Journ·aux
de
LE MAIRE et
ScHOUTEN' qu'il avoit sous les yeux' placent
a
1
6
deg~
1
o
min.
!
Au reste, cette Latitude de l'ile des Cocos
a été vérifiée par WALLIS, en
1767
'',
·Ct par
L~
PÉROUSE en
1787;
ils J'ont trouvée
la merne,
a
quelques minutes pres, que celle que LE M AIRE et
SCHOUTEN avoient indiquée. La différence des Latitudes
,.
devoit done suffire
a
RoGGEWEEN pour le garantir de
la
méprise; mais nous avons encore acquis d'autres
preuves de son erreur. BE¡iRENS nous dit que l'·ile
qu'il prenoit pour les Cocos, a pres de
onze lieues
marines de circuit: WALLIS et LA PÉROUSE s'accordent
a
la
vér.~table
ile des Cocos
qu'une lieue
u
tnois ieufü
lle
e·
·conf1re .ce •. BEHRE'NS
Ji
e
du
~ud
lle
aa
L'i
.
es
h
p
de IlE
M,¡.
RE et ScHOUTEN,
plus Méridiona e que ce! e
es
ocas, est, en effet,
plus basse .que celle - ci; mais on voit dans le milieu
de cette ile, un morne élevé qui se fait re.marquer de
Ioin , et do¡it, sans doute , BEHRENS eílt fait mention
apres avoir observé, comme il l'a fait, que le terrai n
de l'ile est bas : il ajoute que cette ile est
sans arbres;
et c'est en ce point que
la description ql\'il en fait
differe plus
essentiellement de
celle
de
!'lle
des
TRAJTRES ;
car
WALLIS tira de celle-ci de; noix de
• Voyez
a
la suite de
l'Examen,
la ,NOTE H. .
•
.H1uykeswor1h's
Compil.
Vol.
l,
pagc 492
et suiv.