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EXAMEN DES D ÉCOUVEKTES
Fran~ais
, -celui d'iles FALKLAND chez les Anglais,
les
~eu ls
qui aujourd;hui soie!Jt commun
éme.ntemployés,
ne doivent pas faire oublier le nom, qui
fut
imposé a ces
iles par le Chevalier HAWKI!)IS.
La Longttude que BEHRENS assigne
a
cet Archipel
exige une discussion. II le place
a
9 5 degrés , et l'on
sait que les Holl andais comprent les Longitudes
a
partir
du M éridien du Pie de T ENE RIFE, le'quel, d'apres
pi usieurs Observations , faires en 177 6 par B o RDA,
est situé
a
19 degrés a I'Occident du Méridien de
PARJS : si BEHRENS compte les Longitudes par une
progr ess ion continue en allant a l'Est, depuis
1
jusqu'a
3 60, sa Longitude de .9 5 deg. M éridien de TENERIF.E, '
r épondroit a 76 degrés a
I'
Es!:'
de celui de PARIS ;
ce
qui
esrinadmissibie, car on sait que le milieu des iles
MA LOU INES
é '
e
v:
on 61 egrés a
l'Ouest
e e t pas croire que
d
1
37 degrés sur la
;ift distingué les Lo n-
o
1
s
Occíd.mrales,
ainsi
qu on le prati1 ue en conÍptan t du Méridien de PARIS
ou de cel ui de LONDRES : dans ce cas , ses 9 5 degrés
exprimeront 9 5 degrés a l'Üuest de TENER IFE; et
cene Longicude r épondan t a
1
14 degrés a l'Occiden t
de PARIS, l'erreur seroi t encore de 5 3 degrés. Sup–
posons en fi n, avec M . D ALR YMPLE, q ue
BE~.R
ENS a
pu prend re pour premier Méridien, celui de MECKLEN–
BURG, sa patrie; que ce lieu est si tu é
a
1°5 degrés
a
l'Est
de LONDR ES , co nséquemmen t
a
12
degrés deux tiers a
I'Est de PAR IS : dans cette supposition,
Ie
milieu des ilcs
MALOUINES, placé a 95 deg. a l'Est de MECKLENBUHG
1
¡eroit a
1
07 degrés deu.x tiers a !'Ese de
P
ARIS; et si on