DE ROGGEWEEN.
Je ne rapporterai point la
scnpuon que BEHRENS
fait de cette tle'
a
laquelle
il
don ne un circuit de
1
6
lieu~s
de HoLLANDE ; ou plus de
2
r lieues marines
de FRANCE : les
connoiss~nces
..JlXactes que nous avons
acquises
a
cet égard' depuis
le
Voyage de RoGGEWEEN'
ne permettent pas de lui accorder plu s de r r lieues
ma~ines
de tour. Je me' dispenserai égalément d'extraire
de la Relation, les observations de l'Auteur sur le phy–
sique , les mreurs et les usages des Naturels : tout ce
qui appartient
a
l'ile de PÁQUES et
a
la Peuplade qui
!'habite, est
trop connu par la l{elation 'du second
Voyage de CooK , et le sera mieux enccire par celle
de la P
É
Ro u SE, pour que je doivc m'en occuper; ·
trouvera ni dans
le
récit de la
qu
«
c'est ayee cette feui
re
nos
n , a
's I
r
9\!
te,
c.our,U·
nt leur
il
ajoute-, pour plus grand éclaircissemcnt,
" que ceux qui le prétendent, se fon dent sur ce qut
" cette feuille est la plus grande de toutes les plantes
,, q_ui croissent dans les ·Pays de l'Orien t et de !'Oc–
,, cident "· Cctte remarque prouve quellc haute idée
avoit BEHR ENS des proportions de nos premiers parens.
Les Hollanqais, en débarquant sur l'ile de PÁQUES ,
firent couler sans nécessité le sang de ses malhcureux
habitans : on n'a point
a
faire un reproche semblable
aux deux Navigateurs de notre temps qui l'ont visitée
apres lui ; et dans le cours de leurs longs Voyages ,
ils n'ont jamais fait valoir la supérioritl! de lcur; armes,
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